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Headphone fetish porn has been around for a while, and I started blogging instances of it at least ten years ago. It usually looks awesome, and almost always is presented with a lot of sexiness, eros and style.
As you can see, the new Girls Love Aural – Headphone Fetish series by indie porn outfit Circus Hooker Smut Regime is no exception. It’s hot, and I think you’ll really like what you find in the galleries. Also – holy cow, what a deal his porn is! Follow the artist himself on Twitter @TheJimiKing, where he posts sneak peeks from his shoots. Yum :)
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Le bitcoin, c’est plein de mining, de hashes, de blocks, de proof of work, bref j’y pige que dalle. Les billets qui garnissent nos poches ont une valeur qu’on imagine facilement en se représentant le coffre fort d’Oncle Picsou rempli d’or à ras bord. Pour le bitcoin, il ne s’agit que d’un algorithme qui encode des transactions en utilisant le réseau des ordinateurs connectés sur internet.
Avec le succès de cette cryptomonnaie, son achat en devises courantes est devenu possible. Le bitcoin (BTC) s’échange en dollars, en euros simplement. Fortement soumis aux annonces extérieures, le cours fluctue énormément et permet à certains de spéculer. D’autant que les transactions sont peu ou prou anonymes.
Ainsi, un mec malin, qui a acquis 10 000 BTC le 31 mai 2012 à 5,18 $ l’unité, est riche aujourd’hui de 6 258 300 $ (selon le cours au moment de l’écriture de l’article), soit une plus-value sortie de nulle part de 6 206 500 dollars. Beau pactole pour s’offrir toutes les scènes de porn qu’on désire.
Make it rain!
L’industrie du X n’a donc pas hésité à incorporer le Bitcoin comme nouveau moyen de paiement, pour une raison simple : c’est toujours ça de pris (puis ça fait un peu de pub à moindre frais).
Naughty America et Wicked Pictures, des studios classiques s’y sont mis dernièrement. Porn.com, le tube payant s’est lancé un peu avant et son directeur marketing pense que le porn va le faire exploser . DominicFord.com avec sa volonté d’être à la pointe du porno gay ne s’est pas fait prier longtemps. Grooby.com et son réseau de porno trans a choisi la niche de paiement pour sa niche vidéo. ClassyCams.com, une plateforme de sexcameuses, inconnue jusque-là pour moi, transforme les bitcoins en tokens. Et MetArt, l’excellent site de photographie, propose un abonnement à vie pour 1,2784 BTC (à l’heure d’écriture de l’article).
Au cours d’aujourd’hui, ça fait cher à dépenser d’un coup. Mais le gars qui a acheté ses bitcoins à 5 euros à l’époque fera une superbe affaire et admirera Zlatka, Malinda, Ennu ou Oretha jusqu’à ce que mort s’ensuive pour pas cher. L’avantage donné aux « early adopters » est un des petits soucis que pose le bitcoin à ses détracteurs, avec le blanchiment d’argent et le piratage.
MindGeek annonçait hier qu’il lance une expérimentation sur un des sites MOFOS, IKnowThatGirl.com, en acceptant le bitcoin. Si comme pour Porn.com, les revenus augmentent rapidement, la puissante et tentaculaire firme pourrait adopter ce moyen de paiement sur tous ses autres sites (Brazzers, Babes.com, Twistys, Reality Kings, etc.). On pourra bientôt s’acheter Stoya dans un film de Digital Playground sans redouter ni la lettre d’Hadopi ni l’œil taquin-coquin de notre banquier face à notre relevé de compte.
Évidemment pour les entreprises pornographiques, choisir le bitcoin signifie aider le consommateur habitué au gratuit à changer son comportement. Ils encouragent aussi l’expérience dématérialisée à 360°, ce qui prouve que certains dans le X ont compris le futur. L’utilisation de la carte de crédit ne rassure pas tout le monde et l’astuce du renouvellement automatique refrène certains à la dépense, dont moi. Avec le bitcoin, une transaction et c’est tout. J’imagine me laisser plus facilement tenter avec un porte-monnaie virtuel.
Les filles d’internet l’ont bien compris et elles se mettent aussi à accepter les bitcoins contre l’exhibition de leur tirelire secrète, suivant ainsi leurs cousines planquées dans le deep web qui ont été les premières à l’adopter. Quant au concurrent porno au bitcoin, le sexcoin, il tire la gueule car personne ne l’utilise.
Pour ce qui est du reste des possibilités de dilapider ses BTC, il faut oublier la Russie qui vient de l’interdire. Par contre, Virgin Galactic les accepte. Rendez-vous dans l’espace.
Chère Ellen, tu permets que je t’appelle Ellen ? Après tout, j’ai passé un certain temps à insulter ton avatar virtuel, je suppose que ça remplace les présentations et les politesses. Tu sais Ellen, je crois que je suis jaloux de toi. Pas parce que tu es une actrice hollywoodienne, pas parce que tu as joué dans « Juno » ou que tu es mignonne. Si je suis jaloux, c’est à cause de ton coming out d’il y a quelques jours.
C’est moche, hein ? De crever d’envie devant un discours comme le tien, sobre, poli et juste. Bien incarné, et qui pose, face à des extrémismes de plus en...
Daniel Engber du Slate américain a remarqué un truc qui nous était passé sous le nez. Il n’y avait pas de film 3D nommé aux derniers AVN Awards. Ma foi, il a raison le bougre, le porn en trois dimensions semble avoir disparu du radar des fappeurs.
Faisant un rapide retour sur ma veille des derniers mois, je ne trouvais rien de récent dans les sorties 3D. Certes, Dominic Ford propose ses pornos gay en relief, mais dans le format anaglyphe, c’est-à-dire le machin rouge et vert utilisé dans les années 70-80 : pas vraiment bandant. Engber, lui, revient sur l’histoire générale de cette expérience visuelle qui a du mal à s’imposer. Après la folie post-Avatar, Hollywood balançait tout ce qu’elle pouvait là-dedans. Désormais, les sorties 3D sont moins systématiques. Nurse 3D, dans le style de Piranha 3D, est annoncé à grand coup d’images sexy, mais on renifle le pot-au-feu plein de navets à plein nez (malgré le petit bouli de Katrina Bowden).
Nurse 3D, du sang, des lesbiennes, du relief
Dans le porn, il y a eu les parodies d’Avatar et de Ghostbusters et c’est à peu près tout. Dorcel n’a pas lâché un Bodilis en 3D depuis un bail. En effet, les productions n’ont pas vraiment revu l’argent investi dans ces projets. This Ain’t Avatar ne s’est écoulé qu’à 6 000 copies, « 10 ans auparavant, les films qui marchaient le mieux se vendaient à 60 000″.
La 3D ne trouve pas sa place dans le X, trop chère et trop compliquée à produire dans un marché restreint, surtout quand la plupart des fappeurs n’ont pas forcément envie de voir la grosse teub de l’acteur pointer le bout de son gland si près de son nez qu’on en loucherait. J’ai vécu cette expérience avec Ian Scott sur une scène Dorcel, on s’habitue vite quand même.
Cette immersion bancale, incomplète semble être le point faible majeur de la 3D, la solution viendra sans aucun doute de la partouze avec le 360° et l’Oculus Rift pour une plongée totale dans le monde parallèle des fappeurs casqués.
Fleur et son futur fiancé sont assis sur le canapé, face aux parents de la jeune fille. Discussion serrée autour de la virginité avant le mariage. Personne ne prononce le mot, mais tout le monde se comprend :
« C’est là où la partie du contrat risque de ne pas être remplie » se lance la mère qui poursuit :
« Donc, si on vous invite, nous dirons non. »
Le père explique :
« Quand vous serez fiancés, des gens t’invitent et nous on dira non, c’est notre devoir, car on détectera des dangers que vous ne détecterez pas. »
Fleur acquiesce :
« Oui si une famille ultra libérale nous invite... »
Son...
Cheryl Merkowski est l’un des personnages fictifs inventés par Richard Bluestein pour son podcast Yeast Radio, qu’il écrit et produit lui-même. Cet illustre inconnu de l’Internet a un vrai talent pour l’écriture et un sens de l’humour hors du commun ; Yeast Radio est cru, acide et complètement irrespectueux de manière générale. Cheryl Merkowski est une femme de vingt-cinq ans, prétentieuse, fumeuse invétérée, pédophile et ravagée par les cancers. L’une de ses plus grandes obsessions, à part le N-word et la crèche qu’elle dirige, c’est le prolapsus génital. Elle parle sans discontinuer de son utérus, qui n’a de cesse de s’échapper de son corps. Richard Bluestein a décidé d’en faire une chanson, bien vite doublée du clip le plus WTF-NSFW que l’on ait jamais vu au Tag. La forme peut rebuter, ça ne fait aucun doute ; ce serait vraiment dommage de s’y arrêter, tout ceci n’est pas qu’une blague.
« Lips pout/the walls fall out/red rose grows/as the walls unfold/my lapse/prolapse ! »
Comment s’est déroulée votre Saint-Valentin ? Bien, je l’espère. Personnellement, je l’ai passée devant mon écran d’ordi, j’avais une « date » avec Sweet Mandy. Mais je n’étais pas le seul. Wired a mené sa petite enquête et nous révèle que le jour de l’amour est un pic de fréquentation pour les plateformes de sexcams.
Je viens de vous mentir, je n’étais pas devant l’ordi, je n’ai trouvé que ça comme intro. Ça craint en plus. En vrai, je chouinais dans mon lit en pensant à l’amour qui n’arrive pas. Recentrons-nous sur l’article de Wired.
On savait depuis un moment que les cams fonctionnaient du tonnerre. Dans la catégorie adulte, les Cam4, Chaturbate, LiveJasmin, etc. représentent la moitié des dix sites les plus consultés. Et lors de la Saint-Valentin, les visites augmentent parfois de 25 % dans les jours qui précèdent, selon les sources de Wired.
Une sexcameuse dans le biz depuis un bail témoigne : avec son anniversaire, la Saint-Valentin bat tous les records. C’est lors de cette soirée qu’elle empoche un maximum de tokens, de jetons, autrement dit de caillasses. Natalie Star, une artiste de l’exbih comme une autre, approuve ce message : « It is the big money-generating day »,vous aurez traduit par vous-même. Chez Chaturbate, on avoue que les tips de 500 à 1 000 dollars sont monnaie courante, le jour où les filles ordinaires reçoivent des boites de chocolat ou un menu dégustation dans un resto un peu chic. Les cameuses se préparent donc à ce jour comme jamais, d’autant que les shows notamment privés (facturés à la minute, ceux qui rapportent le plus) durent plus longtemps, selon Jamie Rodriguez de Flirt4Free.
Les annonces de shows se font sur Twitter avec des photomontages un peu sales, les plateformes promeuvent la nuit de l’amour, pire que les soldes dans le commerce de détails. Wired énumère ces opérations séduction : Streamate « organise des shows avec des porn stars populaires », sur Chaturbate il y a des tombolas offrant des jetons gratuits et Flirt4Free inverse les rôles, les « modèles donnent des “valentines” aux clients ».
Selon Douglas Richter, un ancien de chez Jasmin.com, « un site populaire comme AFFcams peut générer plus de 300 millions de dollars dans l’année ». Les sexcameuses les plus populaires, elles, affichent des revenus grimpant à 50 000 dollars par mois. C’est connu, l’argent est dans la cam désormais et Wired confirme tout ça. Son journaliste Max Willens insiste, pour finir sur une touche romantique, sur la connexion qui s’établit entre la fille et ses voyeurs. Les tips ne pleuvent pas seulement parce qu’on a un beau cul ou qu’on squirte à la demande en chantant du Hélène Ségara. Non, la relation humaine se trouve au cœur de ces échanges par écrans interposés.
Natalie Star conclut l’article par cette belle pensée :
« Il y a un grand nombre de clients qui souhaitent une girlfriend experience. Ils veulent seulement voir leur petite amie de webcam heureuse, sourire et rigoler, un truc qu’un petit ami ou une petite copine ordinaire ferait normalement. Ces gars veulent croire que s’ils ont passé assez de temps en ligne, ils seront capables de “rouler vers le soleil couchant.” »
À 20 ou 50 dollars par minute quand même.
Face caméra, elle lisent des messages (souvent obscènes). Il s’agit de vrais mots envoyés par des hommes à d’autres hommes sur des plateformes de rencontres gays. Grindr, SCRUFF, et GROWLr.
« Quelle merveilleuse barbe. J’adorerais éjaculer dessus ! »
« Salut ! Excuse-moi. Je peux voir une photo de ton cul. Et une photo de ta bite, s’il te plaît. Je suis sexy »
Ce sont des comédiennes, et le résultat est très drôle.
« Je parie que tu as un cul juteux ! Woof. »
Si vous suivez le blog, vous savez que pour faciliter les pénétrations anales, il existe des relaxants permettant de détendre la zone anale. Aujourd’hui, je teste dans cette catégorie le produit Explorer Man d’Eros, une société germanique bien connue pour ses lubrifiants. Chose très importante pour moi est de vérifier que la composition est de […]
Cet article Test rapide du relaxant anal Eros Explorer Man est apparu en premier sur NXPL.
« Fuck les Jeux Olympiques, les enfants ! Si vous cherchez des héros, n’allez pas chercher plus loin qu’Ellen Page. » Tweeté par le comédien Jason Biggs, ce message n’est qu’un exemple des nombreux compliments reçus ce week-end par l’actrice canadienne Ellen Page.
A 26 ans, l’interprète de « Juno » et d’« Inception » a prononcé vendredi un discours qui a beaucoup fait réagir. Un coming out – dont voici la retranscription en français – fort et émouvant, peu d’acteurs aussi connus ont choisi de révéler leur homosexualité si tôt dans leur carrière.
« Fatiguée de se cacher », Ellen...
Dans « Les Météores », de Michel Tournier, un personnage, Thomas, se vante auprès de ses camarades du collège. Il a une technique pour avoir des orgasmes « sans écoulement de sperme ».
Il est surnommé « Koussek » (comme « coup sec ») par ses amis et leur apprend sa technique de non-éjaculation. Selon lui, il suffit de presser un point situé derrière les testicules.
En termes médicaux, on appelle ça une éjaculation rétrograde. Ronald Virag, sexologue et chirurgien cardio-vasculaire, est l’auteur d’un livre numérique, « Erection, mode d’emploi ».
Joint au téléphone, à la...
On entend beaucoup d’experts théoriser à rallonge sur les études de genre, ce qui devrait être fait, ce que ça entraînerait ou pas sur le psychisme et la construction sociale des enfants, invoquer Freud, Dolto, Jésus ou même John Gray, mais de professionnels de terrain, rien.
Figurez-vous que l’éducation à la sexualité en milieu scolaire n’a pas attendu l’arrivée au pouvoir du socialisme et son lot de perversions, puisque la loi du 4 juillet 2001 précise qu’« une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à...
Cette semaine a été marquée par le ballet des livreurs, venus nous apporter plein de jouets pour adultes et entrouvrir des portes vers le futur du fap. Ça a même failli tourner au pugilat quand Saint-Sernin est passé réclamer les siens en nous braquant au bureau. Sale histoire pour une histoire d’orgasme augmenté. Pendant ce temps-là, le Serbe restait calme sur son petit ordi passant de Reddit à 4chan puis à Reddit un nombre incalculable de fois. Quant à moi, je veillais en bon père de famille sur ce petit monde, à la manoeuvre sur notre Caravelle pour découvrir le nouveau monde. Gonzo.
#Sochi2014• L’amour, c’est aussi penser à ceux qui souffrent. On en profite pour rappeler qu’en Russie les gays, les lesbiennes et les trans se font tabasser juste pour vivre leur amour. En réaction à l’odieuse homophobie valorisée par Poutine, Richard Kern, le photographe, en collaboration avec la chanteuse Annie et l’artiste Bjarne Melgaard ont sorti un clip, Russian Kiss, qui célèbre la différence et non l’indifférence !
La vie dans le porn• Depuis la méchante attirance que sa carrière de DJ a soulevée chez les mecs du Tag, Jessie Andrews continue de nous séduire avec une folle plongée dans l’univers du mannequinat en bikini. Sur les pubs American Apparel ou sur les plages de Miami, elle exhibe son corps tissé d’une soie pure qu’on a terriblement envie de caresser.
• Lucie Wilde a d’énormes seins naturels qui pèsent sur son âme et sa colonne vertébrale. Sans doute est-ce là l’origine de l’humeur maussade que son regard affiche en permanence. Elle a beau sourire, on ne peut s’empêcher d’imaginer que son esprit est peuplé de pensées suicidaires. L’interview des pornographes de DDF ne fait que confirmer ce sentiment. Son visage est figé et quand elle sourit, on la voit qui pleure.
• Aux États-Unis, les cheerleaders sont des célébrités. Même les mecs qui regardent sous les jupettes pendant les portés. L’un d’eux ne s’intéressait pas autant qu’Alain Souchon à ce mystère, il s’appelait Apple Graceffa et a entamé depuis une carrière dans le porno gay. Dans The Wire, Liam Riley, son nouveau pseudo, s’explique sur son choix de lâcher les pompons et d’agripper de gros bâtons à la place.
A la loupeLe cuckold se pratique même chez les Skinheads
• Le cuckold est très populaire sur les tubes. Chico Dusty de Sex.com s’interroge sur ce tag qui consiste à mater un mec habillé qui mate sa femme se faire démonter par un mec tout nu et souvent noir. Parfois dans l’humiliation légère, parfois jusqu’au léchage de semence, le cuckold plaît aux fappeurs et l’article, inspiré d’une parution d’un docteur en psychologie, présente les raisons de cette fascination.
• Kinky a interrogé Jasmine Jade, une ancienne actrice reconvertie dans la sexcam. Ensemble, ils listent 8 contre-vérités sur ce porno qui grignote jour après jour les parts de marché de la vidéo. Alors faut-il être une actrice X pour se lancer ? Est-ce cher de s’équiper ? La sexcam, n’est-ce que du sexe ? Toutes les réponses chez nos confrères de Kinky pour bien se lancer.
• Cosmopolitain, le magazine, s’intéresse beaucoup au porn depuis quelque temps. Leurs journalistes dissèquent l’univers pornographique du coup de gueule de Stoya à « pourquoi les hommes pensent que mater du porn ce n’est pas grand-chose ». Cette semaine, on a droit à une typologie des mecs dans le porno. Vous êtes plutôt « vieux weirdo » ou « mec qui parle trop » ?
• Le docteur David Ley est un psychologue clinique, spécialiste de la sexualité. Egalement diplômé de philosophie, chercheur et écrivain, il a déjà publié deux livres qui traitent respectivement du cuckolding et de l’addiction au sexe, qui relève selon lui du mythe. Entre approbation critique et réactions outrées du public puritain, David Ley a continué son chemin ; sa dernière cible, c’est l’addiction à la pornographie. Selon lui, elle n’existe tout bonnement pas ; on le croit tout à fait, mais il faut avouer que les arguments qu’il avance sont un peu légers.
Bonus• Ambiance détendue avec le dernier clip de Timber Timbre pour leur chanson Hot Dreams. La formule est plutôt basique ; du bleu, du rose, du violet, des mouvements de caméra extrêmement lents, des fondus enchaînés aériens et surtout une talentueuse strip-teaseuse, le genre qui marrie talons aiguille et pole dance de compétition. On a toujours besoin d’un tempo lascif pour finir sa semaine en beauté.
Photo en une : Liam Riley pour Helix Studios
Pour la Saint-Valentin, j’ai soumis au taulier une sélection de GIFs montrant un large éventail de rimjobs, une pratique qui, si elle n’est pas un acte d’amour véritable, ne représente alors rien du tout. Je pensais l’idée parfaite pour coller au thème de l’amour romantique et de la culture porno. Mais je me suis fait rembarrer aussi sèchement qu’une fente n’ayant jamais connue de langue attentionnée.
Malgré cet épisode malheureux, pour ce jour où les petits cœurs s’enflamment sur les réseaux de l’amour, on vous propose un site à la WorstDrug où des GIFs de baisers toute langue dehors s’enchaînent comme les preuves d’affection que vous avez prévu pour votre moitié en cette belle journée. C’est SFW si les gros roulages de pelle n’effraient pas vos collègues.
Clique pour mater l’amour qui a la bouche ouverte
Sortons nos langues pour la Saint-Valentin !
La couverture du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux
Il y a quelques jours un médecin sexologue du nom de Ronald Virag a publié sur Leplus un article profondément dérangeant qui traite d’asexualité. Je ne vais pas vous dire tout ce que je pense de Ronald Virag et de son article. Il suffit juste de savoir que Ronald Virag est un scientifique reconnu et que l’essentiel de son argumentation revient à associer l’asexualité à un ensemble de pathologies que l’on trouve dans les manuels de psychiatrie. Il n’est pas parfaitement clair sur le sort qu’il réserve à l’asexualité en général, mais il semble bien que pour lui l’asexualité soit une pathologie mentale, ou plutôt un ensemble de pathologies rassemblées sous un label commun.
Homosexualité, il y a 30 ans
Vous avez sans doute compris : je ne partage pas l’avis de Ronald Virag. Pour vous dire les choses directement, je pense que les sexologues en général et Ronal Virag en particulier sont en train de commettre la même erreur qu’ils ont déjà commise avec l’homosexualité. Cette erreur, c’est celle de confondre préjugés et vérité. Cette erreur, c’est celle de se sentir obligé de transformer les sexualités qui dérangent en maladies mentales.
Parce que notre mémoire est beaucoup trop courte, nous avons du mal à se souvenir qu’il y a trente ans à peine le monde médical prétendait encore que l’homosexualité était une maladie mentale. Pour la plupart des médecins et des sexologues, c’était quelque chose qui allait parfaitement de soi. D’ailleurs, il suffisait d’ouvrir un manuel de psychiatrie pour se voir expliquer en long et en large comment il fallait s’y prendre pour « diagnostiquer » l’homosexualité, comment on pouvait la « traiter » ou même la « guérir ».
Heureusement pour nous, en 2014, cette « science » n’existe plus. Les activistes gay, lesbiens et bisexuels ont balayé tous ces déchets. Grâce à eux, cette « science » nous apparaît à présent pour ce qu’elle est : une instrumentalisation homophobe de la science. Grâce à eux, nous savons que les « traitements », les « diagnostics » et les « guérisons » ne sont que pure charlatanerie. Grâce à eux nous avons compris que construire l’homosexualité comme une maladie ne peut être qu’une supercherie. Mais il y a plus, nous sommes aussi en mesure d’expliquer pourquoi des scientifiques de premier plan en sont venus à tenir ces discours profondément dérangeants. C’est clair pour nous aujourd’hui que c’est parce que ces chercheurs et ces chercheuses étaient terriblement homophobes qu’ils ont cru découvrir « scientifiquement » que l’homosexualité était une maladie. Leur pierre de touche, ce n’était pas la vérité, c’était la certitude qu’ils avaient que l’homosexualité ne pouvait être qu’une anomalie.
L’asexualité a pris le relais
Aujourd’hui ce n’est plus l’homosexualité que l’on trouve dans les manuels de psychiatrie, c’est l’asexualité. Pourquoi ? Tout simplement parce que pour les médecins comme Ronald Virag, tout le monde doit avoir une libido. Et non seulement tout le monde doit avoir une libido, mais en plus cette libido doit être quelque chose d’absolument essentiel, une chose sans laquelle on ne pourrait même pas vivre. Et donc évidemment, ils n’arrivent pas à imaginer qu’une personne asexuelle puisse être simplement…une personne asexuelle. Ce qu’ils imaginent, c’est qu’une personne asexuelle, c’est une personne qui a un problème avec sa libido. C’est une personne malade, c’est une personne qui bloque sa libido, c’est une personne qui refoule sa libido. Et d’ailleurs, il n’y a pas que les sexologues qui pensent la sexualité de cette manière. Peut-être que vous aussi, qui lisez ce texte, vous pensez de cette manière.
Si c’est le cas, je n’ai qu’une question à vous poser : êtes-vous vraiment sûrs ? Êtes-vous vraiment sûrs qu’il ne s’agit pas d’un préjugé aussi mal fondé que l’homophobie dont nous parlions tout à l’heure ? Et je peux d’ailleurs poser la même question à Ronald Virag et aux autres sexologues : si vous vous êtes si grossièrement trompés à propos de l’homosexualité, comment pouvez-vous être sûrs à propos de l’asexualité ? Avez-vous des bonnes raisons de penser que l’asexualité est un trouble mental ? Faites vous vraiment de la science quand vous écrivez ça ? Ma réponse à ces questions, vous l’avez compris : c’est non. Il ne s’agit pas de science, il s’agit d’idéologie. Il ne s’agit pas de découvrir des maladies, il s’agit d’inventer des maladies. Il ne s’agit pas d’aider les personnes asexuelles, il s’agit de leur imposer un statut de malade.
Je vais m’arrêter là. Mais avant de vous laisser, je voudrais juste rappeler qu’au Canada, aux États-Unis et en Angleterre, plusieurs chercheuses et chercheurs de premier plan se sont aussi intéressés à l’asexualité. Lori Brotto, qui est sexologue et qui a participé à la rédaction du célèbre DSM (le manuel de psychiatrie américain), a mené plusieurs études sur l’asexualité et elle s’efforce à présent de bien séparer l’asexualité des troubles auxquels Virag la renvoie. Anthony Bogaert, professeur de psychologie à l’université de Brock, a même écrit un livre sur le sujet qui s’intitule « Comprendre l’asexualité » et dans lequel il adopte une attitude positive envers l’asexualité. Évidemment, on regrette que cette volonté de comprendre n’ait pas traversé l’Atlantique et qu’elle ait été remplacée par cette autre volonté, beaucoup moins noble, et qui consiste à inventer des malades pour ensuite prétendre les soigner.
Ne pas vouloir d’enfant, c’est plus souvent un choix de célibataire. Dans une enquête qu’a dévoilée ce mercredi l’Ined, on peut lire :
« Déclarer ne pas vouloir d’enfant est plus fréquent pour les personnes qui ne sont pas en couple, pour les femmes diplômées et les hommes peu diplômés, ou en fin de vie féconde. »
Pourtant, ce choix se fait parfois au sein d’un couple. En tout, 3% des femmes et 5% des hommes en couple déclarent ne pas vouloir d’enfants. Nous nous sommes demandé comment cette décision se prenait.
1 « Il n’y a pas un moment T »Les « longs calculs compliqués » de...
Belladonna, sa vie, son oeuvre : la suite. Dans ce troisième épisode de Skinema, il est question d’Aiden Kelly, son ancien mari. Ils ont divorcé il y a peu, après presque dix ans de vie commune et un enfant, Myla, qui vient d’avoir dix ans. A la base, Aiden Kelly était webmaster pour John Stagliano ; c’est grâce à lui qu’il a rencontré sa future femme, on vous laisse découvrir comment. Sacré John. Très vite, Belladonna et Aiden se sont mis à travailler ensemble, elle devant l’objectif, lui derrière.
Le reportage de Chris Nieratko dépeint une relation féconde, profondément bénéfique pour l’actrice mais dévastatrice pour Aiden Kelly, qui n’a jamais vraiment digéré la très forte indépendance de son ex-femme. Lorsque Belladonna répond aux questions de Nieratko, elle semble assez heureuse, au moins remise de sa rupture ; elle avance. Aiden Kelly, lui, confesse ses envies de suicide l’air de rien, dans un sourire tristement moustachu. Aujourd’hui, il est le seul responsable de Belladonna Entertainment, mais il préférerait s’amuser avec des voitures télécommandées. Oui, cet épisode est un peu triste. Le quatrième et dernier épisode arrive bientôt.
Après Dildo Tales et Awkward Moments in Porn, Efukt revient pour nous latter les boules avec un nouveau bordel intitulé Psycho Swamp Sluts. Bien sûr, ce n’est pas juste chelou ; c’est juste pas possible, on a directement voté à l’unanimité sa panthéonisation dans la catégorie DAFUQ. On doit vous dire qu’on a beaucoup hésité avant de publier cet article, mais notre envie de révéler au grand jour la « folie des hommes » était trop forte.
As-tu déjà imaginé, dans les recoins les plus sombres de ta libido, un mélange porno détonnant entre #asian #solo #masturbation #pissing #hunting #necro #zoo #feet #gun #nature et #pig ?
Si la réponse est oui, bravo mec ! Efukt va probablement illuminer ta journée de petit taré. Mais si tu n’as pas encore perdu ton innocence, nous sommes désolés de t’annoncer que Psycho Swamp Sluts est une vidéo passablement traumatisante. Déconseillée aux femmes enceintes et aux personnes âgées.
http://www.letagparfait.com/fr/wp-content/uploads/foliedeshommes.m4vIl y a deux vidéos ; dans la première, une asiatique plutôt mignonne tire sur un cochon sauvage. Une fois la bête achevée, elle la caresse avec ses pieds et trouve la fourrure si douce qu’elle commence à se masturber. Elle finit sa petite séance solo en pissant sur la dépouille du cochon. A ce moment-là, on peut d’ailleurs entendre quelqu’un prendre des photos, histoire de rajouter encore un peu plus de piment à l’action. Malheureusement, tout ça ressemble fort aux fantasmes perturbés d’un vétéran du Vietnam, fixés sur pellicule avec l’aide d’une péripatéticienne locale au cours d’une visite commémorative en roue libre d’Ho Chi Minh (auparavant Saigon).
La deuxième partie de la vidéo nous montre deux fières américaines posant avec leurs flingues devant le cadavre d’un énorme cochon, encore dans un délire redneck qui doit certainement vous dépasser en Europe. Ce qui est marrant c’est que cette petite session de chasse les a carrément fait mouiller, toutes les deux. Partant du principe que la majorité des chasseurs sont des hommes, je me demande s’ils ont tous la trique quand ils tirent sur un animal et, du coup, si la chasse en groupe n’est pas une activité un peu étrange ? Essayez d’imaginer : des hommes seuls dans un lieu isolé, partageant une solide érection alors qu’ils pratiquent ensemble leur activité morbide favorite.
Quoi qu’il en soit, si vous voulez voir Psycho Swamp Sluts, cliquez sur l’image.
A vos risques et périls.
On ne sait pas où l’équipe d’Efukt va chercher ses vidéos et on ne tient pas particulièrement à le savoir, merci. Mais une chose est sûre, ils connaissent leur sujet !
Traduit de l’anglais depuis cet article par Le Serbe et Gonzo
Stoya arrive sur Wood Rocket pour une série où elle essaye TOUT, nous dit-on (tontaine tonton). Lee Roy Myers, le chauve à barbichette a toujours des idées cool pour le porn. Une des spécialités du site est de filmer les porn stars dans des activités où personne ne fourre de fusée bien dure dans des zones de lancement guyanaise. Et c’est le concept utilisé avec Stoya.
Pas de porn pour notre égérie, à l’instar de son mec qui teste de la bouffe, Stoya va se confronter à toute sorte d’activités et « elle sera aussi nue », précise Lee Roy, histoire que la fanbase des fappeurs hardcore aille voir de quoi il s’agit.
Stoya Does Everything, ainsi se nommera ce nouveau rendez-vous dont vous risquez d’entendre souvent parler ici. Notre cher taulier m’ordonnera à coup sûr d’écrire dessus à chaque numéro, s’il ne le fait pas lui-même, vu qu’il a collé une photo de cette grande asperge brune (clash) sur son oreiller.
Here is @Stoya about to get some sniper lessons for an episode of her new @Wood_Rocket series! pic.twitter.com/eYsikYobEs
— Lee Roy Myers (@leeroymyers) October 14, 2013
Les premiers épisodes ont été tournés en octobre 2013, on y voyait une Stoya apeurée dans un stand de tir et essayer des costumes d’Halloween. Elle a aussi chassé les fantômes, joué avec des chats en petite culotte et s’est essayée au catch. Il nous tarde de mater ça ; le premier épisode sort ce jour, juste le temps que le soleil se lève en Californie.
Ah ben, l’épisode au stand de tir vient d’être mis en ligne. La pauvre Stoya a failli se blesser avec un retour de douille, pas le genre de retour auquel elle est habituée. Elle ne semble pas ravie de son expérience et affirme qu’elle ne touchera plus jamais une arme à feu. Donc, je propose de mettre la tête de Lee Roy Myers à prix si jamais il égratigne à nouveau le corps parfait de notre porn star préférée. Fait gaffe mec, le lol a ses limites !
Clique si tu veux voir Stoya tenir des gros flingues qui ne tirent pas à blanc
Flappy Bird n’est plus. Le succès phénoménal du jeu sur mobile a eu raison de sa courte vie, son créateur Dong Nguyen lui a coupé la tête en plein vol. Le jeu téléchargé plus de 3 millions de fois rapportait pourtant 50 000 $ par jour en publicité, mais Dong (ahah) a flippé et a sifflé la fin de la récré.
#RIP
Pour les joueurs qui n’ont pas eu le temps de télécharger le jeu, une ribambelle de développeurs a déjà lancé des clones pour satisfaire les accros : FlappyDoge, Maverick Bird, Clumsy Bird, Splashy Bird… et Fappy Guy qu’on doit aux développeurs de Pornostagram, codé entre deux pauses café.
Fappy Guy n’est autre que Herbert the Pervert de la série Family Guy, le grand-père aux tendances pédo influencé par la star Pedobear. Le jeu, tout aussi simple que Flappy Bird, consiste à taper sur l’écran pour faire passer Fappy Guy entre des teubs et marquer des points. Pour le moment on est bloqué à 19 points, c’est faible, mais le jeu est dur, comme vous savez quoi.
Pas mieux pour le moment #FappyGuy pic.twitter.com/wLCBq6JFU0
— Le Tag Parfait (@letagparfait) February 12, 2014
La question s’est posée avec Jean-François Copé. Quand nous l’avons vu sur le plateau du « Grand Jury » (RTL-LCI-Le Figaro) feuilleter un livre intitulé « Tous à poil ».
Le livre entendait « apporter un regard décomplexé sur la nudité », mais Jean-François Copé a été choqué, prétendant qu’il était lu dans toutes les écoles (ce qui est faux) :
« Je tourne les pages, à poil la mamie, à poil le chien, à poil la maîtresse – vous voyez, c’est bien, pour l’autorité des professeurs – à poil la chanteuse, à poil le docteur, à poil le président directeur général...
Stop la prise de tête dans le couple, rajoutons du fun dans le salon, la cuisine et la chambre à coucher ! Alors moi, j’ai décidé de postuler au poste de ministre de l’intérieur de mon appartement. Ahah ! Et une fois que j’ai été élu démocratiquement avec 98% des votes (le chat ne s’en […]
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Andrea Olivo’s Girls, Girls, Girls has a lot of superb, sexy, fashion-edged erotic nudes, and his Andy Olive’s Casting Couch project took it a step dirtier. The 14-year photography veteran has shot for a lot of big names in the fashion industry, but I hope he keeps up the NSFW endeavors.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Tori Black a stoppé le porno pour élever ses mômes. Mais il faut que la caillasse rentre dans le foyer, même si son mec, Mime Freak, réussit assez bien en tant que réa pour Elegant Angel. Tori n’est pas du style à se faire entretenir, elle l’avait prouvé dans une fameuse interview. Alors, elle paie son boule à toutes les sauces. Strip-tease, sexcam, tweets sponso et depuis peu (on n’a pas la date), elle a rejoint Customs4U, le site où tu commandes ton porn à la carte.
Want a custom video? Order one from http://t.co/dTRj5bAryq!! pic.twitter.com/68D7w8kiaS
— Tori Black (@misstoriblack) February 11, 2014
Préparées spécialement pour toi, les vidéos de Custom semblent constituer l’avenir du métier. Tout le monde s’y met, de ta voisine aux gloires légendaires du X américain. Selon le site, Black aurait vendu 15 vidéos. Il faut quand même être sacrément amoureux et riche pour s’offrir 10 minutes de Tori se doigtant le cul en HD pour 469,95 euros ou la mater faire du fitness pendant 30 minutes pour presque 520 euros. En terme de bénéfices, ça doit palper sec si les Anglais derrière le biz ne se régalent pas trop sur la commission.
#NoMakeUp
Depuis sa création en novembre 2012, Customs4U a étoffé son catalogue d’actrices. Elles sont plus 900 à ce jour, dont quelques stars mises en avant comme Kendra Lust, Alexis Texas, Tasha Reign, Tory Lane, Allie Haze et d’autres. Tiens, je paierais bien 158 euros pour admirer les muscles de Kendra Lust pour 10 minutes pendant qu’elle mange un burger et susurrant mon nom. Ce doit être possible.
Après un rapide tour d’horizon, on se rend compte que la plupart des modèles ne dépassent pas les 10 vidéos vendues. Avec cette foule de beauté prête à tout, dur de se différencier pour que le fappeur vous choisisse. La vidéo custom n’a qu’un seul ennemi, sa pléthore de propositions.
Depuis le départ de LeBron James pour Miami en 2010, les Cavaliers de Cleveland peinent à se remettre à niveau après avoir tutoyé les sommets pendant des années grâce à l’ailier superstar au menton carré. Squattant le bas du classement d’une conférence Est relativement faiblarde, les Cavs ont pourtant eu une chance de cocu lors des dernières drafts, sans pouvoir concrétiser. L’équipe stagne malgré un effectif prometteur. Face à ce triste constat, Ava Devine, routière du X, se mobilise et promet de contenter à sa façon toute la team si les Cavs venaient à accrocher une place en play-offs.
Visiblement très émoustillée à l’idée de se retrouver entourée d’une armée de BBC, Ava envisage de se faire accompagnée par une copine bien qu’elle se sente capable de pouvoir satisfaire à elle seule toute la cavalerie. On veut bien la croire. Ca rappelle un peu le happening tout pété de Sara Jay et Angelina Castro qui avaient annoncé qu’elles suceraient tous leurs followers en cas de victoire du Heat en 2012, bien qu’on ait tendance à plus faire confiance à la très enthousiaste et galbée Ava Devine.
Cette annonce aura eu en tout cas un effet plus que positif sur la troupe de Kyrie Irving, dans la mesure où les Cavaliers, jusque là dans les choux, viennent d’enchaîner 3 victoires consécutives voyant même se manifester le talent d’Anthony Bennett, que tout le monde annonçait jusque là comme le pire choix de l’histoire de la draft. Entre la carotte et le bâton, les Cavs ont choisi, Ava Devine aussi
Source TMZ
Très approprié pour la Saint Valentin, voici un article sur la marque de lingerie Obsessive et le test du corset blanc nommé Amoresa et du sublime string Luiza. La marque Obsessive est une marque spécialisée dans la lingerie et tenues très sexy. On va dire que c’est typiquement du dress code coquin. Ils font de […]
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I can’t remember the first time I saw a “choose your own adventure” erotic book because it was over ten years ago, sometime when I worked at Good Vibrations as the book review writer. They started coming out long before I saw one, in the 1990s, after the original, non-erotic iteration of the genre had been planted in kids’ fiction for over a decade. The adult version of this kind of book is always simultaneously a really great and really bad idea. Often, the execution suffers from genre-rot, or it’s too tame for actual adult readers.
There have been a couple of good ones, though. I found this short list of choose-your-own adventure erotic books, and it includes two books to consider if you’re interested in checking out the genre. However, it seems to me that choose-your-own books are designed primarily for physical books, so be warned that I don’t know how the form factor works with Kindle.
These two have interesting stories, they are well-written, and they are most certainly sexually explicit:
So after all that, I’m interested in – but hesitant to go YAY about – Harper Ingram’s new project, Follow Your Fantasy (available for pre-order here).
The Guardian UK recently regurgitated Harper’s press release as editorial content if you want to know more:
A threesome, sex with a stranger or work on a porn film: the choice will be yours, as HarperCollins prepares to launch an erotic version of the Choose Your Own Adventure books which were wildly popular in the 1980s.
This time, though, rather than pretending to be a deep-sea explorer searching for the lost city of Atlantis, or a space traveller born on a spaceship travelling between galaxies, “you” are a woman who has been stood up in a swish hotel bar. When a stranger mistakes you for a high-class escort, slips you an envelope full of cash and invites you to his room, the first of many choices begins.
Follow Your Fantasy, which will be out just in time for Valentine’s Day from the publisher’s digital romance imprint HarperImpulse, is written by the pseudonymous Nicola Jane, and is pitched as “a new type of erotica which gives the power back to the reader”. There are 44 chapters, said HarperCollins, 22 of which “include hot sex of some kind, 18 advance the story and only four take the reader out with no action, leaving them free to go back and choose again”.
Erotic adventures could include “enticing two young men into a memorable threesome”, “dinner with a stressed-out executive involv[ing] more than food on the table”, or a visit to a porn set. “Remember, even if you choose submission, the control is still all yours,” says the publisher.
Oh neat, it’s a cliché rodeo. :(
An excerpt from first part of Follow Your Fantasy is here, and Harper’s blog follows it with part two and three.
I’ll keep my fingers crossed and let you know if it’s worth a look in my next Kink Your Kindle post.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Changeons de thème et profitons de la Saint Valentin pour faire monter la température à la maison ou ailleurs ! Je démarre une nouvelle section avec des tests de tenues pour sortir. J’ai donc commencé par une marque bien connue des amatrices de sortie en club libertin, car peu chère et très sexy (voire plus), […]
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L’amour et la haine sont les deux faces d’une même pièce de monnaie. Karley Sciortino m’inspire un peu de chaque. Pile, je l’aime parce qu’elle est belle, aventureuse, folle. Face, elle m’énerve parce qu’elle semble terriblement bohème-hipster : bopster. Oui, je viens de l’inventer.
Laissons de côté, cette tendance au bopsterisme, que je définirais comme une volonté d’être à la pointe du « mouve tu mens », sans vouloir l’être, tout en associant des valeurs éthiques avec des comportements contradictoires. Par exemple, acheter de la cocaïne équitable ou critiquer la société de consommation et acheter des fringues fabriquées par des immigrés mexicains qu’on nous dit bien payés. Et je suis sûr que Karley porte des bonnets, même quand il fait chaud (ah ! je déteste les bonnets). Bref, je digresse.
Karley par Petra Collins
Le journal britannique Metro lui consacre un article. Karley Sciortino est née dans la banlieue de New York. À 19 ans, elle déménage à Londres pour ses études d’art et finit par fréquenter à plein temps les squats du sud de la capitale britannique. Drogues, anarchie, sexe, sa vie est mouvementée. En 2010, elle rentre aux États-Unis et se met à vivre avec une dominatrice. Pour payer son loyer, elle bosse avec la Maîtresse.
Parallèlement, le blog Slutever recueille la description de son quotidien, de ses expériences. Elle a beaucoup de popularité et commence à écrire pour Vice. Vous pouvez lire cet article sur le fap qui date de 2009. Plus tard, elle entame, pour la version américaine, une série vidéo sur le thème des comportements sexuels étonnants. Elle nous convie chez un ami crossdresser, nous raconte son boulot de domina, etc. Pour le magazine Richardson, elle interview Tori Black. Pour le photographe Richardson, elle pose dans le calendrier Diesel x Playboy 2014.
Vivement avril
Elle flirte tellement avec le porn, que ma main gauche flirte avec l’émotion à chaque évocation de son nom de baptême. Malheureusement, elle pense que le X marque trop, « cela affecterait mes choix de carrière. J’ai des ambitions au-delà d’écrire sur le sexe. » Dommage, une femme comme elle aurait pu apporter quelque chose de puissant en tournant et lutter efficacement contre la stigmatisation. Pour se consoler, on peut toujours regarder ses conseils pour assurer en fellation.
Karley veut être actrice et réalisatrice. Elle joue dans une série Web, Be Here Nowish. Et elle a signé la coréalisation d’un court complètement zinzin dans une bibliothèque universitaire où des filles pratiquent des rites étranges au rayon épistémologie de la biologie moléculaire. Elles sont nues et se roulent des pelles, le porno se rapproche encore ; je retiens ma main. Elle écrit aussi une chronique dans Vogue, où elle teste les soins vajacial pour avoir un minou tout beau.
Karley Sciortino affiche une personnalité forte, libérée du qu’en-dira-t-on et tellement rigolote. En cela, son sex-appeal agit raidement sur ma libido. Je ne la déteste pas, loin de là, je l’admire pour ses excursions décalées et authentiques dans la sexualité ou le porno. Quand les pompeux parlent de la femme du XXIe siècle, elle en est une figure essentielle. Karley, je veux explorer le futur avec toi et adopter ta devise : « Nothing is less sexy than permission – I want to do something that isn’t allowed. » Je m’en fous de devenir un bopster.
Photo en une par Lyndsay Brown
Edit : Suite aux commentaires, il apparaît que Karley a sa façon bien à elle de lutter contre le revenge porn : poste toi-même ta sextape avant que l’autre enfoiré ne le fasse ! La vidéo d’elle suçant son copain de l’époque — elle sort avec une fille aux dernières nouvelles — n’a pas vraiment été publiée sur le Net en tant que telle, mais les photos explicites sont toujours visibles sur son blog. Et elle se touche aussi sur son balcon à Noël. Décidément, Karley Sciortino est une femme de son temps.
Une fois de temps en temps, tous les deux ou trois éons environ, il se passe quelque chose de bien sur 4chan. La dernière fois, c’était lundi dernier. Des profondeurs de la fange une voix s’est élevée, pointant du doigt d’étranges similarités entre des productions pornographiques professionnelles et du matériel amateur : « Messieurs, je pense avoir découvert un nouveau phénomène pornographique – que d’aucuns qualifieront vite de conspiration. » Preuves indiscutables à l’appui, les ressemblances entre les clichés sont telles qu’il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour prétendre que notre tribun se fourvoie. Sans surprise, les plus gros faussaires sont les sites qui jouent sur le délire amateur – reality - revenge porn.
Imaginez ; vous vous baladez sur Internet et tombez nez-à-nez avec une superbe photographie clairement amateur. Une petite recherche d’image inversée sur TinEye ou sur Google suffit généralement à retrouver la source – les vrais disent sauce – du cliché, pour peu qu’elle existe. Seulement, si vous êtes un vrai baroudeur de l’Internet, vous savez que le cliché amateur parfait est toujours orphelin – il n’a pas de sauce, jamais. Plus vous la voulez, moins il y a de chances qu’elle existe vraiment. Hé oui, il n’y a qu’une seule photographie de cette fille parfaite et ça, ça fait mal, c’est inconcevable, inacceptable.
En produisant des faux quasi-parfaits de photographies amateurs intraçables, Girlfriend Revenge et leurs amis trompent les sites de recherche d’image inversée. Bilan : les fappeurs, curieux et fébriles, se précipitent chez eux et génèrent du trafic. Il faut l’avouer, c’est une idée de génie, peu coûteuse et vraisemblablement efficace. La production de ces faux pourrait également être motivée par une volonté de créer un substitut pour désespérés du fap sans sauce ; une contrefaçon, c’est toujours mieux que rien, surtout quand elle est réalisée avec des moyens professionnels. Jouer sur le tag reality, c’est moche. Faire de la resucée éhontée, c’est encore pire. Pas étonnant qu’Internet et porno soient toujours aussi copains ; chez l’un comme chez l’autre, l’Original Content est en voie de disparition avancée.
Edit : Grâce au talent de nos services de renseignement, nous sommes parvenus à obtenir quelques éclaircissements au sujet des faussaires. En réalité, Girlfriend Revenge s’intéresse uniquement aux photographies hébergées sur des TGP - Thumbnail Gallery Post. Vous savez, ces sites genre Crocoporn où l’on trouve des centaines de miniatures, entassées les unes sur les autres en fonction de leurs tags et protégées par une armée entière d’affreux pop-ups. En reproduisant les plus populaires, les gars de Girlfriend Revenge tentent de faire croire aux internautes qu’ils possèdent la galerie ou le film original. Ça fait moins rêver que la recherche inversée, mais ça doit aussi être plus efficace.
Cette fois-ci, c’est Erika Lust qui s’y colle : l’industrie pornographique est en train de mourir. Quelle bande de nazes, ces Amerloques ! Erika en profite pour nous vendre du rêve avec son entreprise catalane florissante. Elle s’en sort tellement mieux grâce à l’originalité de ses œuvres. Voilà son secret.
Cette réaction est suscitée par la lecture d’un article du Daily Beast, que je n’avais pas lu. Un journaliste, s’étant rendu à la cérémonie des AVN 2014, expliquait à quel point le porn U.S. plongeait en pleine dépression, que l’argent ne rentrait plus, que les porn stars n’intéressaient personne, que la fête était triste, bref : que ça bandait mou à Las Vegas et dans la Porn Valley.
Erika Lust en rajoute une couche. Les grosses productions sont restées à la gare de péage des autoroutes de l’information, faisant la queue pour prendre un ticket, tandis qu’elle amasse une fortune avec ses vidéos et ses films financés par le crowdfunding. Suck it losers!
Même sous la pluie, le porn est plus heureux à Barcelone
Oui, c’est bon, on sait que l’industrie californienne du porno a vu ses revenus baissés par rapport à l’âge d’or de la VHS, et aussi qu’avant on faisait des meilleurs films, etc., etc. Un peu marre d’entendre ce discours ressassé tous les mois. Vivid fait des bénéfices astronomiques avec ses sextapes de célébrités en carton. Evil Angel ne paraît pas trop en peine depuis qu’elle achète les scènes directement aux producteurs/acteurs (Ferrara, Deen, Vidal, Rocco, Belladonna). Les porn stars seraient soi-disant moins connues hors du milieu. Qui peut me citer une autre actrice que Jenna Jameson des années 90 que ton père ou ta mère connaissent ? Et une autre que Sasha Grey pour la décennie 2000 ? En plus, maintenant on a James Deen qui est un mec et qui a débordé dans le mainstream et la tendance.
L’article de The Daily Beast évoque également les sexcams et ses stars montantes qui viennent dans le porn institutionnel, selon Mason, pour lancer leur nom et ramener un peu plus de voyeurs devant leurs shows. Cela signifie tout de même que le porno touche un public très large, d’autant qu’avec la culture du clic des sites d’infos, la moindre nouvelle originale hashtaguée porn mérite sa brève. De plus, n’entendions-nous pas le même discours sur les escortes qui tournaient quelques films histoire d’asseoir leur réputation dans le milieu de la prostitution ? Bis repetita placent.
Le porno se rééquilibre doucement, il n’est pas en train de mourir. Alors, arrêtez de nous soûler avec vos élégies prématurées. Une partie du biz s’est déplacée sur internet : les tubes millionnaires d’un côté, les créateurs moins fortunés de l’autre. Les grands studios existeront encore et s’ils décèdent sur l’autel de la vidéo custom, les petits studios d’aujourd’hui se rachèteront les uns les autres pour devenir gros. Ainsi va la vie dans le capitalisme comme dans le porn.
En 1998, le gouvernement suédois a demandé de promouvoir l’égalité des sexes dès la petite enfance. Les écoles maternelles Nicolaigarden et Egalia, à Stockholm, dirigées par Lotta Rajalin, sont pionnières de la pédagogie « neutre », qui suscitent tant de polémiques et de fantasmes.
Pendant une année scolaire, les réalisateurs ont pu filmer des éducateurs, des enfants, des parents, tels qu’ils vivent au quotidien cette expérience pédagogique et humaine unique. Vendredi soir, en plein débat sur l’identité sexuelle, Arte a diffusé ce documentaire réalisé par Richard Puech...
Même s’il n’est pas évident, suivant les couples, d’introduire des menottes dans le lit, il faut reconnaitre que cette tendance est de plus en plus forte. Merci à un certain livre (pas terrible d’ailleurs) … Les menottes en cuir et fourrure mauve Les menottes peuvent être de différents types, on retrouve les menottes de type […]
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Aujourd’hui, je vais tester un spray relaxant anal, le RelaxXXX Original. C’est un spray qui permet de détendre la zone anale pour faciliter la sodomie. Le spray RelaxXXX se présente sous la forme d’une petite bouteille pratique d’une contenance de 15 ml et disposant d’un embout de type spray. La composition du liquide est à […]
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Aussitôt reçu, aussitôt testé Le bandeau noir en satin Dèmonia est un long ruban d’un mètre vingt et de 14 cm de haut qui d’attache derrière la tête et permet de bander les yeux de votre compagne ou compagnon. Oui, les jeux sont plus marrants quand on joue à deux. Le bandeau (image de chez […]
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I first discovered (and blogged) the photography of Captive Culture in 2007 – and I was late to his online work, as he’s now in his 13th year. I found him (Jerome G. Duplessis) on Flickr all those years ago, which – sadly, no surprise – has since deleted Duplessis’s account. But the beautiful, passionate gaze Duplessis has for gorgeous French girls in BDSM predicaments remains at both the eponymous website and the photographer’s very active blog, I Love French Girls. It’s a gold mine of gloss and bondage, latex and female sexiness, especially if you love French girls (and I do).
Also right now, Duplessis is seriously ruling his Tumblr with salacious cross-posts of new content from I Love French Girls. He’s also on Twitter. Let’s hope it all lives forever.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Trop sulfureux, trop polémique, le mot « genre » est l’objet d’une censure discrète du gouvernement, retrace une enquête de Mediapart. Le mot disparaît mystérieusement de certaines circulaires, de manuels ou de livres. Le signe d’une « incroyable défaite idéologique », écrit la journaliste Lucie Delaporte.
Hugues Demoulin, chargé de mission depuis six ans dans l’académie de Rouen, en a fait les frais. Sorti en septembre dernier, son ouvrage « Déjouer le genre : pratiques éducatives au collège et au lycée », aux éditions SCEREN-CNDP, a été retiré de la diffusion et de la...
Une fois de plus, ce fut une semaine pleine d’énergie et de dons de soi au Tag Parfait. Entre Internet et nous, c’est compliqué, on s’aime, on se hait, on se bat, on peaufine notre symbiose sans relâche ; l’équipage tient bon, contre vents et marées. Chaque jour, au petit matin, le Second Saint-Sernin remonte ses filets chargés de trésors pendant que le Capitaine Gonzo scrute le ciel, le sextant vif et la barre ferme. Moi, je suis Serbe, alors je fais des trucs de marin serbe. Cette semaine, c’est la pêche miraculeuse ; on vous laisse avec cette copieuse cumpilation, histoire de finir la semaine en beauté.
Le porn à la dérive• Google poursuit sa petite guerre anti-porn comme un tyran de bac à sable qui refuse de prêter ses jouets. Le géant capricieux continue de s’attaquer à l’affiliation en invoquant le confort de ses utilisateurs, ce qui semble un peu gros ; Google n’est pas sans savoir que dans la sphère de la pornographie en ligne, les programmes d’affiliation sont courants. La mise à jour Penguin avait déjà cogné dur, ce n’est visiblement pas près de s’arrêter.
Ce n’est pas tout : le dernier gadget de Google, Chromecast, va également servir d’arme anti-porno. Ce petit périphérique pas du tout révolutionnaire, qui vous permet de connecter votre ordinateur, smartphone, tablette, etc. à votre télévision ne profitera pas à tout le monde. L’outil nécessaire au développement d’applications compatibles avec Chromecast vient d’être rendu disponible ; son contrat d’utilisation interdit tout ce qui touche à la nudité et à la sexualité. On se demande sincèrement pourquoi.
• Petite brève judiciaire au pays l’oncle Sam qui mélange les tags #swingers, #spy et #cuckold. Un gars est tout heureux, il a enfin réussi à choper un couple sur internet qui accepte de coucher avec lui. Ce n’est pas facile pour un homme seul de trouver couple à sa teub. Sifflotant un air joyeux, il retrouve les deux filous, puis ils passent aux choses sérieuses. Le mec officie avec la femme, le mari regarde, rien de plus normal. Du bon sexe occasionnel comme on aime. Malheureusement, le type se rend compte que le mari filme discrètement la scène. La plainte est déposée à la police plus tard et les portraits des deux criminels du cuckold se répandent dans la presse : d’autres mâles solitaires auraient pu en être victimes. Gare à vous les hommes seuls, nul n’est à l’abri des libertins sans scrupules.
• Vous vous moquez de Miley Cyrus, mais vous rigolez d’une jeune femme qui souffre bande de sans cœur. Sa rupture avec Liam Hemsworth lui a causé bien des tourments. Elle avoue des difficultés à faire confiance aux hommes désormais, finie la candide Hannah Montana. Voilà pourquoi elle tire la langue sans raison et sans cesse, elle fait la nique au genre masculin. Dans W Magazine, dont elle fait la couverture métamorphosée, elle s’exprime sans filtre : « les mecs matent bien trop de porno. Ces filles-là n’existent pas. Elles ne sont pas réelles. » Que dire alors de ses tétés qu’on peut admirer dans le Vogue allemand ?
Le porn qui nous attire• Shhh.com a interviewé Erika Lust, la réalisatrice féministe et créative dont on n’arrête pas de vous parler tant on l’aime. Son premier contact avec les images explicites, sa manière de travailler, ses standards de qualité ; comme d’habitude, Erika Lust déborde de justesse quand elle parle de pornographie. Et cet éthos, mes aïeux, cet éthos.
• Un rédacteur du Tag dont on taira le nom nous a dit récemment “on parle trop de Kink !”. Il a été viré sur le champ, on ne parle jamais assez de Kink, meilleur studio porno du monde sans concurrence possible. L’empire Kink continue son expansion avec un 6e site gay au doux nom de 30 minutes of torment qui fait la part belle à la torture sous toutes ses formes, une sorte de condensé des autres facettes gay de Kink.
• Le beau Mickey Mod s’occupe toujours d’incarner la voix de notre studio d’amour dans Behind Kink. Si un nouveau site gay vient de voir le voir, le côté straight n’a pas à se plaindre puisqu’un crossover parodique va débouler sur chaque site spécialisé. Lorelei Lee joue une Barbarella du 41e siècle qui va tester le combat dans Ultimate Surrender, le coup de foudre dans Electroslut, l’orgasme mécanique dans Fucking Machines et se soumettre à Maîtresse Madeline. Un voyage dans toutes les galaxies de Kink qui sonnent comme un régal.
• C’est définitif, l’AMA est désormais un passage obligé pour une porn star. Hier, c’est Kayden Kross qui s’y est collée et il faut avouer que c’est l’un des plus sympathiques Ask Me Anything qu’il nous ait été donné de lire. On y apprend qu’elle ne mange plus que des crackers depuis son accouchement, qu’elle se fout complètement des allitérations, qu’elle aime Steinbeck et Vonnegut. Elle vanne, pince-sans-rire, affiche sans complexe son amour éperdu pour Manuel Ferrara. Une lecture assurément saine et amusante : “Un conseil pour la fellation ? – Traite ça comme un énorme, énorme clitoris.”
Tease-moi fort !• Forbidden Fruit est un tout jeune studio qui n’a pas froid aux yeux ; sa spécialité assumée, c’est le tabou érotique. Virgin Manipulations, leur dernier film, parle de jeunes vierges trop pressées qui se précipitent sans réfléchir sous les draps de mauvais garçons. Ça sort le 19 février et c’est rempli de jeunes et sympathiques starlettes : Hannah Heartley, Carter Cruise… On attend de voir si Forbidden Fruit méritait bien sa nomination dans les catégories Best New Studios des derniers AVN.
• Anton Isaev est ukrainien, pourtant il maîtrise parfaitement l’esthétique de la lycéenne américaine. Jupe tartan, socquettes, jersey de l’équipe de foot. On se noie dans l’Amérique hors cadre, celle du retour de cours où, entre deux copines, on expérimente la tendresse en folâtrant sur du dubstep. Que seraient les vidéos de filles nues sans cette musique de l’enfer ?
En bref• Quand on a une bonne idée, autant l’exploiter à fond. L’équipe de Pornhub reprend les meilleurs coms de ses fappeurs, les transforment en cartes de Saint-Valentin et se prend une pluie de relais dans la presse mainstream. C’est dorénavant un gros classique, un buzz éphémère et gratuit. Attention à ne pas en abuser cependant.
• James Deen n’a pas beaucoup dormi, James Deen n’a pas beaucoup mangé, James Deen est de mauvaise humeur, il compte les heures et en profite pour réinvestir toute cette énergie négative dans l’écriture d’un billet râleur contre la mesure B. C’est court, plein de sens et surtout ça nous rappelle que James n’est finalement qu’un être humain, comme nous tous ; la preuve, il devient insupportable quand il manque de sommeil.
• Le porno et les statistiques, c’est encore pire que la politique et les statistiques. Une étude conduite auprès de deux mille personnes par Harris Interactive vient de démontrer que les Américains, à l’instar des Allemands, préfèrent leurs smartphones, leurs télés, leurs ordinateurs et surtout leur INTERNET à la pratique de la quéquette. On s’en doutait, maintenant c’est sûr ; les nouvelles technologies nous précipitent vers l’extinction.
• Hysterical Litterature du photographe Clayton Cubitt, ce n’est pas que le premier épisode avec Stoya, voici le neuvième avec Marne qui nous lit avec difficulté et une voix haletante « Self-Portrait in a Convex Mirror » de John Ashbery.
• On s’en balance, mais on vous le dit quand même : Benzéma, l’homme qui tire au-dessus de la cage plus vite que son ombre, entretient une liaison romantique avec Diamond Kitty, actrice d’origine cubaine dans le porno depuis 2008. Saint-Sernin a enquêté, il affirme que c’est une vraie info ; il a tout recoupé. Par mégarde sans doute, les photos ont été effacées cette semaine : classique de l’Attention Whore.
L’industrie musicale coréenne produit la meilleure musique pop du monde. Pour fapper évidemment. Kotaku nous informe d’une controverse que suscitent quelques groupes de jeunes chanteuses au pays du matin calme. Et quoi de mieux qu’un matin calme pour se toucher, posey, devant les idoles de la K-pop.
Les girls bands qui pullulent là-bas sont jugés par certains trop sexy. Ah ! Beyoncé ne tient pas la distance face à Girl’s Day et leur chorégraphie érotique tout en subtilité. Ce groupe est la cible des attaques. Trop lascives, les charmantes artistes ont dû arrêter de se tripoter l’intérieur de la cuisse et de s’allonger sur la scène pour effectuer des jeux de jambes ravissants. Voilà qui est fort regrettable.
La Corée (du Sud évidemment) protège son peuple des perversions sexuelles de manière assez stricte. Malgré le grand plongeon qu’ils ont fait dans le futur et les nouvelles technologies, un fort conservatisme irrigue les lois nationales et restreint internet, par exemple, qui est filtré. Un paradis pour Sir Cameron. La production pornographique locale n’est donc pas autorisée et on doit sans doute pirater pour trouver son bonheur de fappeur.
Nous reviendrons sur la pornographie en Corée du Sud dans une enquête longue et détaillée, c’est en projet (depuis 2 ans au moins).
Les groupes féminins de K-Pop présentent, dans un pays sans porn officiel, l’attrait indéniable que possèdent les teens et les minishorts. Les producteurs de cette puissante industrie jouent les équilibristes entre fap material et censure gouvernementale. Pour Girl’s Day, la balance penchait trop du côté obscur, du côté impur, celui qui échauffe les sens quand les gestes se perdent, quand se devine l’inconnu. Il a fallu modifier les pas de danse comme nous le constatons dans les vidéos qui suivent. Kamel Ouali désapprouve.
La choré avant censure :
La choré après censure :
Personnellement, je suis outré, mais j’adore le moment où elle joue du piano sur les bras de ses copines.
Shell – flickr/elaine kung
La jouissance, c’est dans la tête. Mais est-ce que l’oreille peut à elle seule déclencher un orgasme ? Certains disent que le déclenchement de l’orgasme masculin est quelque chose de mécanique. Alors même que les hommes peuvent débander ou ne pas réussir à jouir à cause de pensées parasites…
Frédéric croit au pouvoir du cerveau. Déjà adepte du point P, Frédéric fait toujours preuve de curiosité. Il est cadre dans une grande multinationale, heureux en couple, il a des enfants. Mais il n’hésite pas à s’aventurer en dehors des sentiers battus de la sexualité. Il s’est renseigné sur ce qu’on appelle « l’hypnose sexuelle », qui promettait de déclencher des orgasmes par la simple parole d’un hypnotiseur. Il n’a pas été déçu.
Comment as-tu entendu parler de l’hypnose sexuelle ?
Avant de découvrir ce genre de technique, j’ai découvert l’autohypnose. C’était à une période professionnelle difficile où chaque journée de travail était un enfer. Un enfer dont je devais comprendre l’origine, j’ai cherché à me remettre en cause. L’une des solutions fut donc de ne pas me culpabiliser et de chercher une façon de changer mon attitude vis-à-vis de mes collègues.
Après mes pauses déjeûner, j’ai commencé à suivre des séances de coaching professionnel d’Alain Poux, via des MP3. Le résultat fut surprenant car au lieu d’adapter mon attitude, j’ai fini par avoir beaucoup de clairvoyance par rapport à ce qui se pratiquait à mon travail. Ce qui m’a permis de patienter sans vague jusqu’au prochain changement de poste.
Au détour de mes recherches sur de nouvelles séances j’ai trouvé un site de coaching sexuel, qui fournissait des mp3 de séances d’hypnose. Cette découverte fut donc de mon point de vue un hasard. Un hypnotiseur vous dirait quant à lui que mon inconscient a œuvré…
Peux-tu raconter ton expérience : as-tu joui sans te toucher, en étant allongé sur le dos? Tu as éjaculé?
Le premier coaching consistait à développer mon désir au sens large, c’est lors de cette première séance que j’ai eu du plaisir sans me toucher et sans avoir d’éjaculation. Une forme de vibration et d’érection intense a eu lieu. Ce fut surprenant et les jours qui suivirent me firent passer dans un état d’éveil sexuel différent mais pas intense.
Ce qui t’a donné envie de recommencer…
Oui, toujours pour chercher ce moment de plaisir inconscient. J’ai cherché d’autres séances, la dernière fut celle permettant de chercher le plaisir anal. Dans les secondes qui suivirent l’accès à mon inconscient, j’ai ressenti un plaisir intense et j’ai eu une éjaculation prostatique. J’étais allongé sur le dos, les mains le long du corps, avec le seul son de l’hypnotiseur qui me stimulait. Mon corps a réagi comme si j’avais une stimulation externe, j’ai ressenti le plaisir physique sans même bouger.
Dirais-tu la stimulation en question ne fonctionnera que pour des gens qui ont déjà exploré le plaisir anal?
Oui, il y a forcément un consentement de la part de l’auditeur, donc si vous faites un blocage fort sur quelque chose, il y a des chances pour que ça ne fonctionne pas. Dans mon cas, ce dernier mp3 m’a carrément rendu dépendant de ce plaisir, comme obsédé et sans aucune retenue. Je le prends comme une super expérience qui s’estompe à force de ne pas recommencer la séance. Ce fut génial.
Y a-t-il des mp3 réservés aux hommes et d’autres aux femmes?
Cela dépend, la plupart sont mixtes. Et c’est toujours l’inconscient qui fait les adaptations de rigueur. Si tu dois imaginer une situation tantôt tu peux te voir dominé, dominant, homme femme. Tout est envisageable et ce n’est pas l’hypnotiseur qui t’oblige.
Jusqu’ici je parlais de séances de coaching. Il existe aussi des séances d’amusement qui te positionne en femme si tu es un homme par exemple, donc qui sont réservées aux hommes. Tu en trouves sur Youtube.
Que dirais-tu à ceux qui professent que « le plaisir masculin est mécanique, chez les femmes c’est beaucoup plus dans la tête » ?
Tout ça s’apprend. Dans l’état actuel de mes connaissances, c’est à dire sur mon propre plaisir je dirai que ça se cultive, ça peut rester mécanique ou se cultiver. Je ne pense pas qu’on ne puisse claquer des doigts pour obtenir du plaisir et plus tu as des leviers physiques, des sources et plus ce plaisir est intense et facile.
Quand on parle du plaisir de la femme, dans notre société c’est l’homme qui la stimule et qui explore son corps. C’est cet homme, le spécialiste de la mécanique par excellence qui amène sa compagne au plaisir. Le couple doit savoir que la réciproque existe.
Tout est donc une question d’ouverture ?
Ce que nous apprend l’hypnose, c’est que les solutions ne sont pas celles qui nous sont données mais celles qui sont en nous. Le discours de l’hypnotiseur consiste à te rassurer et te laisser chercher la solution.
De plus, je retrouve dans la diversité de ces séances une forme d’entrainement sportif où chacune des séances doit être répétée et complétée par de nouvelles, ce qui pousse naturellement à la curiosité.
Son nom est dans la bouche de tous les opposants aux études de genre. John Money. Longtemps inconnu du grand public, le nom de ce sexologue et psychologue néo-zélandais est apparu dans quantité d’articles de blogs et de vidéos.
Il y est décrit comme un « savant fou », un « taré », un « malade mental », un « psychopathe » à l’origine du concept de genre. Une page facebook est même consacrée à le critiquer.
Sur Google Trend (en France) on voit la recherche John Money atteindre des pics jamais connus à partir de 2011, au moment notamment de la fronde des députés contre le genre dans les...
Kassem Gharaibeh est un YouTuber hipsteroïde réputé qui réalise les interviews Going Deep, au cours desquelles il prend un plaisir certain à violenter verbalement des porn stars habituées aux questions consensuelles. On y a un découvert un Ron Jeremy extrêmement sympathique, une Faye Reagan irradiant de douceur et de timidité, une Skin Diamond calme et patiente ; c’est assez surprenant, très intéressant et c’est, évidemment, pour rire. Nous vous en avions déjà parlé il y a un petit bout de temps. Cette année, Kassem Gharaibeh a réitéré l’expérience au cours des AVN, papillonnant de porn star en porn star en faisant semblant d’être méchant. Il est allé embêter Abigail Mac, Zoey Foxx, Janet Mason…
Dans cette vidéo, Asphyxia Noir teste un nouveau sex toy sadomasochiste avec son conjoint, le fringant Danny Wylde. Kassem Gharaibeh s’était déjà très bien entendu avec l’actrice, qui tente tant bien que mal de se défendre contre ses vils estocs – sans succès, il est bien trop professionnel. Cela dit, le facétieux YouTuber expédie très bien les vannes mais réceptionne mal les coups de jus. Alors qu’il les interroge, Asphyxia Noir et Danny Wylde s’électrocutent en souriant à l’aide d’un jouet assez ingénieux, ceux qui se sont déjà amusés avec des clôtures électriques apprécieront. L’actrice prend clairement son pied ; Kassem Gharaibeh, interloqué, veut lui aussi goûter au frisson et sursaute de douleur, ce qui fait bien rire le petit couple. C’est gentillet, c’est bonne ambiance et il y a plein d’autres vidéos dans le genre sur la chaîne YouTube de Kassem Gharaibeh.
7h00. Merde. Faut que je me rase. Je suis à la bourre, mais on va me vanner si je me pointe comme ça. Et puis ma femme déteste les poils.
7h20. Allez, une deuxième tartine ? « Bah, tu faisais pas régime, toi ? » Elle a raison, si je veux rentrer dans mon boxer cet été, je dois faire un effort. Quelle idée aussi de partir à la mer avec sa famille.
7h55. Dans le métro, une nana me regarde le paquet avec insistance. La grande derrière moi me touche le cul l’air de rien. Une gamine boutonneuse de quinze ans me reluque en ricanant avec ses copines. Elles crient « sale biatch » quand je...
« Tomboy » est un film formidable, une histoire simple, tournée avec finesse, celle d’une fille de 10 ans qui se fait passer pour un garçon, le temps d’un été : Laure est ce qu’on appelle parfois, dans une formule affreuse, un « garçon manqué ». Une œuvre sensible de Céline Sciamma que 120 élèves de quatrième et troisième du collège Saint-Martin d’Angers devaient voir dans le cadre du programme Collège au cinéma. La sortie était programmée depuis la rentrée scolaire, sans que personne ne s’en soit ému.
Mais le cinéma Les 400 coups n’a pas vu venir les élèves, mardi. Au...
Avec le début des Jeux olympiques d’hiver de Sochi, la presse et les associations n’oublient pas de rappeler qu’en juin 2012, le gouvernement russe a adopté une loi interdisant la « propagande des relations sexuelles non traditionnelles » devant des mineurs. Cette mesure drastique avait entraîné une homophobie très violente, multipliant les agressions envers la communauté LGBT.
Le climat « anti-gay » dans la patrie de Tolstoï, auteur immense de Père et Gay, donne à Sex.com l’occasion de démontrer que la Russie pratique l’hétéroflexibilité quand il s’agit de fapper.
La littérature pour tous
Reprenant le principe des Pornhub Insights à meilleur escient, Gil Powers, rédacteur, utilise les statistiques géographiques des visiteurs du site pour attester que l’homophobie générale s’atténue quand on entre dans la sphère privée des plaisirs solitaires. Cependant, quelques infos manquent. On ne connaît pas la répartition des sexes chez les visiteurs, même si on imagine aisément une majorité d’hommes.
La Russie est le sixième pays en nombre de visiteurs (ou de visites) sur Sex.com, juste devant la France. Dans le top 10 des tags les plus recherchés, il y a 4 mots-clés ouvertement gay-friendly : lezdom, crossdresser, twink et gay GIF. Bon, l’homosexualité féminine est très répandue dans le porno straight, alors on peut concevoir que le fappeur homophobe lambda n’y voit aucune contradiction avec ses règles morales. Par contre, quand on commence à taper crossdresser (les travestis), twink (de jeunes éphèbes sportifs) et gay GIF pour s’astiquer la nouille, l’hétéroflexibilité est patente.
Tapez ces mots dans Sex.com et le doute n’est plus permis, pas d’erreur possible, il y a de la teub bien dure et de la pénétration anale sur garçon partout. Encore une fois, le fap contrevient aux idées reçues et, même en Russie, la branlette est ouverte aux fantasmes les plus divers.
Ça commence mal : « De mon enfance, je n’ai aucun souvenir heureux. » Quelques lignes plus loin, celui qui, à défaut d’en avoir d’heureux, a son comptant de souvenirs, se fait cracher à la gueule sous les ricanements de ses camarades de classe. Il laisse couler sur son visage une glaire jaune et épaisse « comme celles qui obstruent la gorge des personnes âgées ou des gens malades, à l’odeur forte et nauséabonde ». D’emblée, on est dans le dur, et si l’est indiqué en couverture qu’il s’agit d’un roman, il s’agit sans doute du seul mensonge de ce récit où...
This is a damn sexy set from Buenos Ares based, naturally-beautiful girl capturing photographer Jeronimo Laborde: Petit for C-Heads (nsfw).
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Après Kimberly Kane et Joanna Angel, la série Skinema de Vice revient sur le parcours emblématique de Belladonna. Au cas où vous auriez passé la dernière décennie dans un trou, Belladonna est une légende vivante du porn. Pas de longueurs biographiques sur l’enfance de l’actrice ou sur la confession mormone de sa famille ; on ne s’attarde pas sur les vieilles photos de vacances et on va droit vers ce qui nous intéresse : les débuts de Belladonna, comment elle est passée du strip-tease à la pornographie en sautant dans un avion à tout juste dix-huit ans, fuyant son Mississipi natal pour l’air surchauffé de la Californie. Une bien belle rétrospective, humaniste et sans ambages.
Ceux qui connaissent Belladonna n’ont jamais oublié ce sourire et ce regard lourds, cette souplesse, cette énergie ; John Stagliano lui-même l’a décrite comme la « femme aux talents sexuels les plus incroyables » qu’il n’ait jamais vu. D’ailleurs, il est là pour en parler. Chris Nieratko pose les bonnes questions, un peu classiques mais pas idiotes ; il est pudique sans être prude, direct sans être crade. Belladonna se prête au jeu de bon cœur, elle parle de son expérience sans ressentiment ni honte. Elle revient sur sa consommation de drogue, sur sa relation avec Nacho Vidal et surtout sur l’affreuse interview qui l’a transformée, bien malgré elle, en étendard pour pornophobes.
La première partie de ce Skinema s’intéressait aux débuts de Belladonna en tant qu’actrice, c’est à dire jusqu’à 2003 environ ; cette deuxième partie est dédiée à son inévitable ascension dans l’industrie pornographique. John Stagliano est un vrai malin, il a très vite compris que Belladonna serait aussi efficace derrière la caméra que devant. C’est l’âge d’or d’Evil Angel, celui de Fashionistas et du jaillissement de la pornographie gonzo, auquel Belladonna a généreusement participé. Nieratko revient également sur la fameuse chasse aux sorcières anti-porno orchestrée par l’administration Bush, qui a coûté près d’un million de dollars à John Stagliano.
Notre ancienne collègue Elsa Fayner a passé du temps chez un sexologue pour recueillir des conversations avec les patients. Ils parlent ici du plaisir qui n’arrive plus. Les échanges sont lus par des comédiens et joliment mis en dessin par Bérengère Hénin.
Encore une fois, eFukt nous plonge dans l’amère réalité des plateaux de tournage. L’envers du décor n’est pas glorieux. Dans cet épisode des travers de porn, Omar Galanti, le Shrek Piémontais, illustre parfaitement les dangers des sextoys sans butoir contre lesquels notre proctologue favori nous avait mis en garde.
Malgré ses années d’expérience, l’hideux Omar enfonce entièrement un gode dans l’anus de Masha. Il doit le savoir pourtant qu’il faut faire attention avec les toys sans butoir, tout le monde n’a pas la béance anale de HotKinkyJo. Il s’excuse en rigolant, tous sont hilares, sauf Masha évidemment. Une belle bande d’abrutis.
Masha et des amies, en toute simplicité
20 centimètres dans les fesses, la sensation doit être inédite, la pauvre se prend des fists de sauvetage qui n’aboutissent qu’au désespoir. Va-t-il falloir se diriger vers l’hôpital de Budapest (21Sextreme tourne là-bas) et subir une anesthésie générale ? [Spoiler Alert] Non, car la main fine d’une jeune femme passablement dégoûtée attrapera le maudit dildo et l’extraira de la contrée obscure et enchantée où Lemmiwinks s’était perdu.
Tout est bien qui finit bien mais l’histoire ne dit pas s’ils ont terminé la scène.
Clique si tu veux retrouver le dildo
You don’t see the word “endorsement” come from me very often – and that’s the word I’m wrapping around the book project Polly: Sex Culture Revolutionary. I really, really hope this book happens. I’m not only dying to read it, but I think it will be the first book to really open the door into a very thriving emergent sex culture, that has had little exposure or understanding until now.
I’m Polly and I throw a sexy little party called Kinky Salon. With the help of hundreds of volunteers, we’re turning it into a global movement, with events already happening in a dozen cities all over the world.
You may have read about Kinky Salon and its sprawling community, or you may have heard about its various permutations of sex parties, elaborate balls (all puns intended, always), and its role as a sort-of central hub of polyfuckery and genderqueer communities in a mashup of glamour and fetish acceptance (and a slippery-smiley prostate rub for those considered straight or stolidly heternormative swinger). If you haven’t, check it out. It’s really different than anything you’ve seen about sex culture. I wrote about a night a Kinky Salon in 2010 here.
Polly is the woman behind it all, really. Her memoir – which is what this is a fundraiser for, a rare VB link to a Kickstarter – will be a tell-all that I’m going to give to anyone asking what’s at the forefront of sex and gender. It’s also something I’ll devour with bon-bons and whiskey. And I’ll read it to get to know someone better that I’ve admired and adored warmly from afar for years (truth be told, I was way to intimidated by her amazingness to even squeak at her in person until recently).
I’ve written a book about my adventures, and how I ended up doing what I do. Of course the book has some sexy stories in it, but it’s not just a titillating catalog of my sexual exploits. I want to share my deeper motivations, my fears and my triumphs too. It’s a book about the sexual revolution, counter culture, my quest for family, and my constant battle against self-doubt. My hope is that by revealing this very human part of myself, I will help people to relate to my life and why I do what I do, getting a real-life glimpse into this little corner of the sexual revolution.
Give a little if you have it, or send along a good wish for the project with your brain, although a well-wish with a different body part would likely be warmly welcome. Polly is from California by way of the UK, so she’s open to positive vibes like that.
Thanks for reading this little love letter to Polly. I really hope Polly: Sex Culture Revolutionary makes its goal.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Attention à tous, votre attention s’il vous plaît. John B.Root relance son blog. C’est un événement, qui nous l’espérons, tiendra sur la longueur. Le réalisateur français a toujours eu la plume brulante et agréable à lire. De 2003 à 2006, John écrivait quotidiennement (ou presque) sa vie de pornographe un peu dépressif et terriblement sensible. Ça s’appelait Inkorrekt et c’était bien.
Il y eut deux saisons à ce blog, une première basée le témoignage de ses turpitudes d’être humain, on passait de John à Jean en un article. Il confiait son malaise, son mal être, ses doutes sur son futur. John gueulait aussi contre le milieu, il n’hésitait à balancer, quitte à se mettre à dos la profession. En lançant Explicite, il avait compris que l’avenir appartenait à ceux qui vendraient leurs films en .mpeg. Toutes les méthodes de travail étaient à revoir, finis les gros budgets et les films scénarisés. Explicite inventait le gonzo à la Française au jour le jour.
Janet, mon amour de jeunesse
Le business marchant de mieux en mieux, John arrêta de déprimer et la seconde saison du blog vit le jour. Orienté marketing avec ses posts bilingues, Inkorrekt 2 n’oubliait pas l’authenticité. Chaque jour amenait son lot de nouveaux tournages et de nouvelles filles, quel plaisir de découvrir chaque actrice en devenir. Des fois, il lâchait la photo pré-casting d’une inconnue au corps fabuleux et nous brûlions de désir dans l’attente que son visage nous fasse tomber définitivement amoureux. John se confiait encore à ses lecteurs, il partageait les fêtes, les bouffes entre potes, les filles soûles qui dansaient nues et ses amours, comme la romance qu’il vécut avec la volcanique Angelika.
Angelika en mère Noëlle, fap nostalgique
John B.Root incarnait le porno propre et transparent, il s’évertuait à dévoiler les coulisses pour que nos faps soient paisibles, éthiques. L’image du studio était celle d’une production respectueuse et bienveillante.
Elena, Janet, Crystal, Angelika, Margot, Noémie, Salomé, Sonja, Mia et Magali l’assistante que l’on espérait voir nue un jour. Toutes ces débutantes ont marqué ma vingtaine et mes branlettes, j’enviais la vie de Jean, il était libre et proposait un porno sincère, avec pour seules volontés de mettre en valeur les filles et de filmer leur plaisir et leur sourire. Au fond, je le connais mon Papy B.Root, s’il avait eu à choisir, il n’aurait capturé que des regards remplis d’amour et de désir (et un pipi par-ci par-là).
Puis un jour d’automne, pouf, son blog s’est arrêté comme il avait repris, laissant le choix au lecteur de relire les archives, son livre d’or ou d’aller explicite-art.com. Jusqu’à cette troisième renaissance.
Photo en une par Trypode
Vous commencez à lire l’article le plus étonnant du monde. Préparez-vous à ne pas en croire vos yeux ! Nous allons vous entretenir de Japon et de porno sans qu’il ne soit aucunement question de tentacules, de filles élastiques, de prout ou de fantasmes chelous. Ces derniers temps, le soleil levant entraîne dans sa course folle une tendance irradiant l’industrie X la plus zinzin de la planète, celle du porno pour femmes.
Vice Japon nous offre la chance de découvrir le porno romantique vu par les Nippons. Dans un pays où le nombre d’hommes seuls défraie régulièrement la chronique, le porno s’est adapté entièrement aux fantasmes masculins. Mais un studio, Silk Labo, s’échinent à montrer l’amour. Eri Makino, réalisatrice pour eux, s’attarde sur le flirt et le chemin qui mène au sexe. L’œil de la caméra se concentre sur l’acteur, cet homme fabuleux qui aime sa partenaire et le lui prouve en s’attachant à la satisfaire. Makino définit son art comme « remplissant vos désirs sexuels et émotionnels », allant au-delà de la masturbation proprement dite.
Eri Makino, papesse du porno romantique
Les acteurs sont désignés comme les Eromen (pour erotic) ou Ikemen (pour handsome men). À la croisée des chemins, ce sont des James Deen, boys next door, et des Idols, les vedettes de la J-pop qui rendent folles les adolescentes. En plus des vidéos, les fantasmes ambulants qui ont l’air si propres, mignons et attentionnés se louent pour des rendez-vous platoniques. Oui, au Japon, tu peux te payer un rencard au restaurant avec le beau jeune homme sur lequel tu viens de te masturber sévère. Décidément, quel merveilleux pays !
Vice a produit cet excellent reportage en immersion dans le porno romance. Il faut voir parler Ittetsu, l’acteur en vogue ; son air doux, son phrasé tendre, ses mots caressants, rassurants et ses gestes affectueux, eh mince, je crois que je suis tombé amoureux. J’ai terriblement envie de partager un ramen avec lui. Elles sont trop fortes ces Japonaises, en fixant l’attention sur l’homme érotisé, elles touchent ce que nous voulons tous : être aimés et chéris.
La vidéo est sous-titrée en anglais.
Alors que presque tous les pornographes de San Fernando ont pris leur envol pour Sin City – Las Vegas, Kink s’acharne. Le studio a choisi de continuer à tourner sans préservatifs et ce qui devait arriver est arrivé, l’Etat de Californie vient de les condamner à une amende de 78 000 dollars. Cybernet Entertainment, le propriétaire de Kink, s’apprête à régler la facture. Pour Peter Acworth, le grand patron, cette amende est « excessive et politiquement motivée. »
Cette sanction financière a été appliquée après qu’une enquête de la CALOSHA, ou California Occupational Safety and Health Administration, ait révélé une certaine lâcheté contractuelle (« condom-optional policy ») quant au port du préservatif sur les plateaux de tournage de Kink. Il convient de souligner que ladite enquête a été lancée suite à une plainte contre Kink portée par…l’Aids Healthcare Foundation ! Oui, ceux qui sont à l’origine de la mesure B.
A dix-neuf ans, Siri savait déjà qu’elle allait faire du porno ; quatre ans plus tard, elle emménageait dans la San Fernando Valley et tournait sa première scène pour Reality Kings. C’était en Février 2012 ; six mois après, elle avait déjà tourné dans dix-huit films. Comme toujours, c’est l’histoire d’une ascension fulgurante. Les contrats avec Kink et New Sensations, les couvertures de magazines, les nominations aux AVN, tout s’enchaîne et Siri devient rapidement l’une des débutantes les plus demandées de l’industrie. Furieusement indépendante, elle refuse de se lier par contrat avec qui que ce soit ; du coup, elle gère sa communication toute seule. Ses quelques dizaines de milliers de followers montrent qu’elle s’en sort plutôt bien. Comme bon nombre de ses collègues, Siri est très active sur les réseaux sociaux, où elle joue avec ferveur la carte de la proximité et de la sincérité : « Si quelqu’un me pose une question, j’y répondrai même si je l’ai déjà entendue. »
Next time someone asks me about how digital piracy has changed adult films, I’m sending them to @SiriPornStar http://t.co/59M9ehhFCp
— Stoya (@stoya) 30 Janvier 2014
Jusqu’ici, cette technique a plutôt bien fonctionné. Jusqu’à son AMA sur Reddit. Pour vous dire toute la vérité, tout ça est un peu old - c’était il y a un mois. A ce moment-là, nous n’avions pas jugé utile de vous en faire un compte-rendu ; ce n’était qu’un énième Ask Me Anything de porn star, questions sur les parents et histoires de fluides corporels à la clé. Seulement, le récent coup de gueule de Stoya a donné une nouvelle perspective à cet AMA (que Stoya a repris sur son compte Twitter), au cours duquel les Redditors se sont offusqués des déclarations de Siri concernant les tubes : « Si tu pouvais changer une chose par rapport à l’industrie, ce serait quoi ? – J’inventerais un sceptre magique qui rendrait le piratage impossible, ce qui permettrait à l’industrie d’être à nouveau aussi rentable qu’avant pour tous ceux qui y travaillent. »
Tollé général ; le Redditor lambda est prompt à l’agressivité, particulièrement vis-à-vis de ce genre de déclarations. Les attaques pleuvent sur Siri, les parallèles foireux avec l’industrie du disque aussi. Cette escarmouche montre que la grogne continue de monter contre les tubes du côté des porn stars, visiblement de plus en plus énervés, mais pas du côté du public ; les consommateurs, habitués à l’abondance, se rangent sans trop le savoir du côté des géants de l’industrie.
La promesse d’un financement des studios par le « gratuit » (comme l’expliquait Stoya dans son IAmA en 2012) est-elle arrivée au bout de sa logique ? On assiste actuellement à un retour de bâton des porn stars et une transhumance des consommateurs vers des tubes moins regardants sur les droits d’auteurs (on pense évidemment au succès de Xhamster, dû en très grande partie à son catalogue pour le moins « étoffé »). Est-ce l’occasion parfaite de définir un nouveau modèle ? L’industrie porno est-elle en train de vivre sa seconde révolution par le streaming avec l’arrivée des netflix du porn ? Le temps est venu pour l’industrie du X de se réinventer.
Hot het porn alert! I finally got my hands on galleries from the new British porn site JoyBear, and it is incredible! It looks like the hottest, nastiest porn scenes pulled out of Alison Tyler‘s erotica. I love, love, love it. I think you will too. Here’s an interview with the site’s CEO Justin Ribeiro dos Santos.
Starring one of our all-time favorites, Dear Jiz features Jiz Lee and is from the fabulous Ms. Naughty. See the full film at her sexy website Bright Desire.
Genderqueer icon and genre-busting porn star Jiz Lee shares some of the many fan letters they have received including stories of how Jiz has helped others to explore and accept their gender identities and sexuality.
As we hear Jiz’s voiceover, we see [Jiz] relax in a claw-foot bath. Finally, Jiz moves under the running water and experiences an intense orgasm.
Some of the underwater images in this film were shot by placing an iPhone in a Ziploc bag and hoping that the seal would hold. (…) The film was shot on the day of the Feminist Porn Awards 2013 in Toronto.
Dear Jiz has been selected for the renowned traveling “Sundance of porn” film fest, CineKink.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Canadian folk music project Timber Timbre‘s new Hot Dreams music video is languid and moody, but also manages to capture the erotic fantasy of an exotic dance club – the kind that lives in fantasies, anyway. You can pre-order the single here.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.The breathtaking video produced by Scott Cudmore and Michael LeBlanc clearly defines the new space of Hot Dreams’ Timber Timbre, slathered in viscous tonality: a new sonic admission, ringing sensuality and caprice, neon and haze. Hot Dreams is Timber Timbre’s most fully realized work in a sinuous and infinitely rewarding catalogue of vivid imagistic music.
“Hot Dreams” will be released April 1, 2014 on Arts & Crafts.
« Parfois, un bon orgasme vaut mieux que trois séances chez l’ergothérapeute. » Voilà le genre de phrase qu’elle vous lâche comme ça, au détour de la conversation, avec un sourire désarmant.
Elle, c’est Rachel Wotton, 1,65 mètres, « blonde à la peau douce et claire » comme elle se définit au téléphone lors de la prise de rendez-vous avec ses clients, dont la moitié sont des hommes en situation de handicap.
Libre dans son vocabulaire comme dans son corps, cette travailleuse du sexe vivant à Sydney est une jeune femme épanouie et sacrément gonflée, qui milite pour la...
J’ai 23 ans, un nouveau boulot et un nouveau petit ami que j’adore et je viens de quitter le foyer familial pour vivre dans mon propre chez moi en coloc à Paris.
Il y a cinq ans, j’entamais ma seconde année de classe prépa, j’avais des ambitions (que j’ai toujours, d’ailleurs) et plein de projets pour l’avenir quand j’ai appris que j’étais enceinte – tardivement, à environ neuf semaines.
Cette grossesse, je l’ai vraiment vécue comme une rage de dents : il fallait me faire arracher la source de mes problèmes.
Cette vague forme de haricot rougeJe ne suis pas passée par une phase de...
La France est entrée en dictature, les « paniqués du genre » en ont trouvé une nouvelle preuve : une lettre signée d’un principal de collège.
« Madame,
J’ai pris connaissance du message inscrit sur le carnet de correspondance de [nom masqué] au sujet de son absence de vendredi.
Celui-ci appelle une mise au point.
1. La “théorie du genre” à laquelle vous faites allusion ne recouvre que des élucubrations, généralement véhiculées par des courants de pensée qui combattent les valeurs de la République.
2. Aucun parent n’a le droit de décider s’il est bon que son enfant suive ou non tel...
Ce vendredi c’est compliqué, Saint-Sernin est parti loin pour vivre d’autres aventures, Le Serbe est malade au fond de son lit et moi je m’attèle à savoir si l’Oculus Rift va vraiment mettre fin à l’humanité plus vite que la fonte des glaces. Pour autant, comme le veut l’adage internet : on ne lâche rien. Cette cumpi a été entièrement préparée par le Serbe qui abat plus de travail qu’un bucheron canadien, même la morve au nez. Bravo à lui, bisous sur ses petites fesses — Gonzo
Né sous Xbiz• Le très sérieux Xbiz 360 a pris fin samedi dernier, après trois jours de discussion et de réflexion concernant l’être et le devenir de l’industrie pornographique. Il a bien sûr été question de l’impact de la Mesure B ; la loi qui rend le port du préservatif obligatoire sur les plateaux de tournage de la San Fernando Valley a eu l’effet escompté, les studios délocalisent comme des petits fous. Sans surprise, il semblerait que Las Vegas soit le nouveau nid douillet des pornographes ; les lobbyistes de l’AIDS Healthcare Foundation ont géré leur coup. Les intervenants du Xbiz 360 sont donc revenus sur l’attitude de l’industrie face à la Mesure B dans un mea culpa sans appel. Conclusion : too little, too late. La lutte s’est organisée trop tard, de manière trop sporadique et sans les moyens qui lui étaient réellement nécessaires. Il aurait vraiment fallu penser à tout ça un peu plus tôt.
• Les discussions du Xbiz 360 ont également gravité autour du rôle des appareils portables et de la 4K dans l’avenir du pono. Les avis sont très partagés. 44% des intervenants estiment que la ultra-haute définition n’aura aucun impact sur l’industrie, 39% pensent qu’il est trop tôt pour se prononcer à ce sujet. Idem pour les Google Glass ; 51% des participants pensent qu’il est encore trop tôt pour y voir clair et 35% jugent qu’elles ne sont qu’une mode sans avenir. Tout ça n’est pas très joyeux, voire franchement inquiétant. On espère que ces conférences auront au moins ouvert les yeux des grands acteurs de l’industrie pornographique ; désormais, il faut penser vite. Avant que l’impasse ne soit totale.
• Le Japon compte cent trente millions d’habitants ; les États-Unis plus de trois cent. Pourtant, les Japonais produisent deux fois plus de porno que les Américains. C’est un monde aux rouages complexes, une industrie si vaste et si frénétique que (presque) tout y est possible. Histoire d’y voir un peu plus clair, un journaliste du Japan Times a assisté à une journée de tournage type aux côtés d’Akira Takatsuki et de Shiori Tsukada. Le premier est le plus célèbre des réalisateurs de films pornographiques pour amateurs de poitrines généreuses ; la seconde est une étudiante de dix-neuf ans, une débutante discrète qui risque bien de se faire un nom. On vous recommande chaudement la lecture de cet excellent reportage et on remercie le lecteur qui nous a refilé ce bon tuyau.
Pot-pourri• Luba Shumeyko a été la reine de beauté de sa ville d’origine, Kiev. Dans une vie antérieure, Luba a probablement fait massacrer les Drevliens ; son visage est si dur, on vous met au défi de trouver une photo où elle risque plus qu’une imperceptible esquisse de sourire. Si vous avez de l’Internet derrière vous, vous avez sûrement déjà croisé cette rare callimaste au détour d’un fap softcore. Luba Shumeyko est mariée à ce Norvégien de Petter Hegre, photographe érotique de renom. Son site internet, Hegre-art.com, est “le site de photos de nu artistique le mieux classé au monde.” Luba et Petter travaillent ensemble depuis plus de dix ans, elle était l’un de ses premiers modèles. Après leur incroyable série yoguiste, le petit couple a décidé d’inviter Nadya, la soeur jumelle de Luba, pour une dizaine de clichés que vous n’êtes pas prêts d’oublier.
• Le Projet Internet c’est l’ennui, la perdition, le désespoir – à moins que vous ne sachiez troller, ce qui n’est quand même pas très difficile. Tout ce qu’il vous faut, c’est un utilitaire de synthèse vocale et un chat téléphonique blindé de pervers. Un petit comique bien de chez nous en a fait l’expérience avec Élodie, 22 ans, Nantaise et diététicienne passionnée de pâté. Bien sûr, Élodie n’existe pas ; elle n’est qu’une voix de téléphone rose avec une diction sensiblement identique à celle de Google Traduction. La misère sexuelle de ses victimes est telle que ça fonctionne. Drôle et embarrassant, un truc pour sadiques.
• Après le succès de XXX Fucktory, la parodie porno de X Factor avec Rocco Siffredi, Evil Angel a décidé de remettre ça avec XXX Fucktory : The Auditions. La mode des préquelles touche aussi le monde du porno, on dirait. Le concept est toujours le même, Siffredi et ses amis procèdent au coït devant des juges habillés n’importe comment. Sauf que cette fois, il y a Valentina Nappi dans le casting et ça, on aime bien. Elle n’a pas été nominée cinq fois aux derniers AVN pour rien ; la starlette italienne fait toujours forte impression, d’où notre curiosité quant à sa performance avec Rocco. Sortie le 3 février.
Image en une : Valentina Nappi
La couverture de la BD « La lesbienne invisible »
Vous aviez peut-être fait l’erreur de rater « La lesbienne invisible », le one-woman show d’Océanerosemarie qui a enchanté les salles de spectacles de France depuis 4 ans. La comédienne hilarante et énergique a adapté, avec Murielle Magellan et Sandrine Revel, son spectacle en bande dessinée, sortie chez Delcourt. Avant une adaptation prochaine au cinéma? J’ai eu l’occasion de m’entretenir avec elle cet été (ah!, le souvenir d’une terrasse ensoleillée) pour évoquer la lesbienne invisible avec elle.
Après avoir publié sous le nom d’Oshen plusieurs albums musicaux, la comédienne refoulée qu’était Océanerosemarie a créé cette Lesbienne invisible, partant de son expérience. « Être lesbienne, je l’ai d’abord ressenti avant de le comprendre. A 4 ans j’étais amoureuse de ma prof de maternelle, Brigitte, mais je ne me le formulais pas comme ça! J’avais des passions amicales ambigues… A un moment, quand ça se répète, on finit par se comprendre. Mais le manque de figures lesbiennes publiques nous rend tellement invisibles… »
Qu’a-t-elle eu envie de dire? : « Je me suis d’abord dit que je ferais un spectacle sur les hétéros, pour qu’ils sortent en ayant appris quelque chose. Mais en l’écrivant je me suis rendu compte que je le faisais pour les lesbiennes, pour proposer une identification positive. Parce que ça m’a marquée, en tant qu’ado, de ne pouvoir m’identifier à autre chose qu’aux personnages de méchantes psychopathes qu’on a associé aux lesbiennes dans la fiction. La lesbienne invisible, c’est d’abord cette fille, très féminine, loin des clichés de la lesbienne camionneuse, et que personne ne croit quand elle dit qu’elle est lesbienne. Mais c’est aussi une affirmation que les lesbiennes sont tellement absentes du débat public qu’elles n’existent pas. »
Le coming out de Jodie Foster lors de la cérémonie des Oscars 2013 a montré que les Etats-Unis ont avancé sur ce terrain. Et la France? « Les garçons ont fait plus de chemin que les filles, comme toujours ». Pour exemple, on a vu la différence entre le premier mariage gay célébré en grande pompe devant des centaines de caméras à Montpellier, et le premier mariage lesbien passé au second plan.
Pas de figure mignonne et heureuse
Pourquoi ne pas pousser le raisonnement, et affirmer que dans l’amour et le sexe, l’attirance ne dépend pas forcément du genre de la personne mais de ce qu’elle est? Se poser la question : est-ce un organe génital masculin/féminin qu’on rencontre, ou une personne? « Cette remise en cause du genre, c’est l’étape d’après. Aujourd’hui, on a une première chose à faire, c’est être didactique, parler du fait que parfois on peut être complètement homosexuel, et que c’est normal. Aujourd’hui on n’a pas de figure lesbienne mignonne et heureuse. Comme personne ne le faisait, j’ai décidé de le faire, à travers mon spectacle. Il est amusant, dédramatisant, c’est aussi une façon de faire en sorte que ce ne soit même plus un sujet. »
Malgré l’apparent handicap que serait ce sujet de « niche », la lesbienne invisible est tout sauf passée inaperçue. « Le spectacle a été joué 550 fois en quatre ans. J’ai eu le soutien du public, et c’est une belle revanche car malgré ce parti-pris militant difficile, je suis sortie du lot des centaines de one man shows qui se créent chaque année. »
« La vie d’adèle », palme d’or à Cannes, a lui aussi rendu visible une histoire d’amour entre femmes. Petit à petit, les lesbiennes font leur chemin dans la société française. « Même les lesbiennes associent ce mot à un fantasme masculin, c’est un des mots-clés les plus utilisés sur les sites de vidéos pornos. Il est temps de se le réapproprier. »
Jeff Rob‘s work in lenticular photography and animated Gifs is incredible – they turn air into water and look like they come from dreams. Rob uses “a vertical lens array to present a stereo pair of images to the eyes.” Be sure to check out his galleries Thought Experiments and Aerials, as well as his still gallery Naked Singularity.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Hier soir, j’ai rigolé devant une vidéo Youtube un peu honteuse. Ce n’était pas Norman, mais un mec qui s’entretenait avec des pornstars lors du salon AEE organisé par AVN mi-janvier. Les actrices se lâchaient à raconter des sottises et ça m’a fait du bien de voir ces filles détendues qui riaient, même si certaines passaient pour des folles ou des cruches.
Dans la vidéo, on reconnait facilement Bonnie Rotten qui a l’air toute petite, Mia Malkova qui se fait toucher les seins, Jesse Jane qui met des claques (oh oui, j’en veux aussi) ; on reconnait un peu moins aisément Alexa Aimes qui suce un micro, Raven Bay qui pisse sur ses soumis et aime s’évanouir quand elle jouit, Selena Rose qui a un rire mignon ainsi qu’une coupe affreuse et cette inconnue (impossible de retrouver son identité) qui avoue avoir couché avec sa sœur, sa vraie sœur. Encore une qui cherche le buzz…
Au-delà du sourire, plusieurs choses interrogent dans cette vidéo intitulée Drunk times with pronstars. Premièrement, que vient faire ce logo Pornhub sur les t-shirts et les micros dans une convention destinée aux producteurs/créateurs de films X ? Oui, vous savez ces gens qui considèrent les tubes comme du piratage et la onzième plaie d’Égypte. Encore une fois et comme le soulignait vertement Stoya dans l’article consacré à notre star du cœur dans Cosmo, l’industrie pratique un double jeu avec le porno en libre-service. D’un côté, ils n’hésitent pas à se lâcher contre ce qui tue l’industrie et rogne leurs bénéfices, mais d’un autre, les tubes sont acceptés dans leur cérémonie annuelle et sur leurs stands. Le jeu est complètement ambivalent, Mindgeek va gagner la bataille puisqu’ils ont déjà dans leur besace une partie importante de la production (Digital Playground, Brazzers, Mofos, Twitsys, Babes, Reality Kings, Wicked Pictures…)
Deuxièmement, autre question, qui sont ces deux teneurs de micros ? La fille s’appelle Coco Velvett avec doublement du t. Encore une histoire d’agent double. Elle bosse pour Pornhub, en plus d’être actrice pour différentes prods. Dans cette vidéo, elle tient la chandelle. Normal, on se trouve sur la chaîne Youtube du gars. En principe, la séquence devrait arriver bientôt sur Pornhub.tv.
Ce mec se nomme Kong et il a connu son quart d’heure de gloire l’année dernière. Voilà le moment où ça devient moins marrant, que je m’installe dans un malaise prégnant, ne sachant trop quoi penser du jeune homme. Il fait partie d’un trio de pick up artist (ces puceaux qui ont formé une communauté pour apprendre à draguer les filles et que les féministes dénoncent). Ils ont un site (40$/mois l’abonnement) et ont développé leur activité sur le Net en tournant des vidéos comiques où ils interrogent des filles soûles à la sortie des clubs, où ils chopent des numéros dans la rue et dispensent des astuces pour séduire. Les trois millionnaires en vues, bientôt en dollars, mixent drague et humour, comme dans cette vidéo où ils doivent obtenir des 06 en plaçant des références au Seigneur des anneaux : « you know what i’m Tolkien about! »
Ces trois compères ont fait le buzz en octobre 2013 avec le motorboating. Le but était de secouer sa tête plongée dans la poitrine d’une fille, dans la rue, pour récolter de l’argent contre le cancer du sein : un gros caca de taureau comme on dit dans leur langue, une belle campagne d’autopromo et une vidéo passée en privée depuis. Comme tout bon Youtuber, ils tentent de gagner leur vie en accumulant les visites sur leurs vidéos et si Pornhub les paie en plus pour interviewer des pornstars, pourquoi dire non. D’autant que Kong motorboate les poitrines XXX à qui mieux mieux et de manière un peu creepy.
Laissons tomber le côté pick up artist et concentrons-nous plutôt sur la taille du gap anal de Bonnie qu’elle nous mime avec un sens des réalités surprenants.
Les trous noirs n’existant plus, la vérité se cache dans l’anal gap
Le prochain film de Jack Tyler, joliment intitulé Les Caresses de l’Aube, arrivera sur Canal + le samedi premier mars. Rappelez-vous, on vous en avait déjà parlé il n’y a pas si longtemps. Le réalisateur porno dont le « porno n’est pas la priorité » revient avec une histoire de lutte sociale. Il n’y a pas que le gonzo dans la vie, un peu de narration c’est bien aussi. Si, comme nous, vous n’avez pas envie d’attendre le début du mois de mars pour retrouver Carla Cat, Lana Fever et découvrir Victoria Blanc, sachez qu’une avant-première est prévue le mercredi 12 février. Ça se passe au cinéma Le Brady au 39 Boulevard Strasbourg, dans le dixième arrondissement, à partir de 21 heures. Entrée libre ! (pour les plus de 18 ans bien sûr)
L’enfer du sexe est aussi pavé de bonnes intentions. En écrivant cet article – « Messieurs, cinq choses que vous faites sans doute mal au lit ! » –, son auteur, coach de développement personnel (quelle plaie, ces gens), pensait probablement servir « la cause des femmes » et ne s’imaginait pas qu’il agacerait. Son texte dit d’ailleurs :
« Les choses à ne PAS faire au lit »« L’erreur la plus courante et que l’on retrouve sur les lèvres de toutes les femmes c’est... “Il ne pense qu’à lui”. Et oui, l’erreur que vous faisiez était de ne pas assez vous occuper d’elle ! »
C’est gentillet et, comme...
La cravache … objet portant tant de connotations BDSM, objet de plaisir, de désir et de douleur. La cravache est un icône de la sexualité, comment s’intègre-t-elle dans une sexualité coquine (puisque je ne suis pas SM) ? Est-ce que cela fait mal ? Beaucoup de questions pour lesquelles je n’avais aucune réponse avant ce […]
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Sweat, rope, hot women, and a number of very lucky couches are the riveting focus of Corwin Prescott’s Journey to the End of Night gallery. Prescott has been a TinyNibbles favorite for a few years, featured with much delight in 50 Models 50 States and Corwin Prescott’s Dirty Gifs (at the start of the animated gif fad among online erotic photographers, which I’m glad hasn’t gone out of style).
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Le porno par-ci, le porno par-là, j’en ai un peu ras la casquette. Des teubs, des teuchs partout, à force d’y plonger tous les matins pour faire ma veille, je vais me noyer dans cette mer d’organes génitaux un de ces quatre. Sur ma tombe, vous écrirez cette épitaphe : « Il fappait pour le bien commun. Le porn reconnaissant. »
Aujourd’hui, intéressons-nous à James Bartholet. Ce monsieur que l’embonpoint rend bonhomme vient de gagner, à la cérémonie des XBiz Awards 2014, le prix du meilleur rôle non sexuel dans un film X. Eh oui ! ça existe. Il interprète, non sans un certain goût du comique de gestes, le lion peureux dans la parodie du Magicien d’Oz. Dans cette production X-Play, le lion est gay, du coup, il ne trouvera personne à enfiler et on le regrette. Cependant, il chante.
Bartholet est un habitué des rôles n’impliquant pas de se mettre tout nu. Sa fiche IAFD compte 68 apparitions sans montrer sa quique, un record selon nos sources. En 2011, il avait remporté le même prix aux AVN Awards pour son Bosley habillé dans la parodie des Charlie’s Angels.
L’épouvantail n’a pas de cœur, mais il a une belle grosse hache
Ne vous méprenez pas, Bartholet est un acteur de formation, un vrai. Dans les années 80 et 90, il jouait dans des séries à la télé et dans quelques longs métrages. Mais depuis, il navigue joyeusement dans l’industrie, présentant des shows à la radio ou sur internet. Il produit et réalise aussi des films X selon le communiqué de presse qu’il a lui-même écrit.
Ça m’a fait du bien de parler un peu de porn sans avoir à mater de l’humidité d’entrejambe et de visages crispés. Un petit sevrage de porn de temps en temps, ça remet les idées en place. Merci James.
Swaggy baby
Partout, vous avez pu lire l’histoire de Christy Mack, des Legos et de la fellation ; un triptyque qui n’a rien à voir avec celui de Jérome Bosch. C’est tout aussi bizarre mais moins joli. Les sites qui reprennent l’info se montrent prudents, ils n’osent trop donner d’avis, c’est cool ou pas, tu fappes ou tu passes ?
Rappel des faitsWhoever builds me the best Lego creation to put in my house gets a blow job.
— Christy Mack (@ChristyMack) 23 Janvier 2014
Début 2012, à l’âge de 20 ans, Christy Mack débute dans l’industrie, elle suscite l’enthousiasme des fappeurs assez rapidement et on sent bien qu’elle possède ce qu’il faut pour percer dans le métier. Brazzers, Bang Bros, Wicked, Evil Angel et même Vivid l’engagent sans rechigner. Avec sa coupe à la Skrillex, son visage de mutante androïde étrangement lisse et ses tatouages à outrance, elle se place du côté obscur du porn, tout en séduisant les fappeurs sensibles comme moi. Elle possède cette étincelle dans les yeux, la flamme du cul.
Skrillex, c’est toi ?
L’ascension de Christy n’attend pas le nombre des années. Ce succès prouve que le porno américain s’ouvre aux styles différents, bien que la Mack plastique soit standard (porno standard évidemment). Christy marche sur les plates-bandes de Bonnie Rotten, seule alternative model de la profession comme on dit, seule timbrée complètement zinzin comme je préfère l’appeler.
Côté marketing, elle s’acoquine avec la clique de Puba, prod X et webmasters pour porn stars, des mecs un peu rebelles. Elle signe avec Fleshlight pour faire un moulage de son petit papillon et vendre ses clones en silicone à qui en veut. On ne sait pas trop comment ce partenariat s’est lié, car rares sont les filles aussi jeunes dans le biz qui obtiennent une vaginette.
Côté cœur, son idylle avec War Machine, un combattant MMA (ce sport où deux hommes presque nus, dans une cage, se frottent et se serrent fort en se roulant par terre), a donné lieu quelques controverses. Une fois sur Twitter, ils blaguaient sur un avortement, une autre fois sur un possible viol et un passage à tabac. Du fun pour zinzins. Ça n’a pas duré et en décembre 2013, ils devaient tous deux prendre rendez-vous pour effacer les tatouages qui portaient leur nom respectif.
Le tatouage, cette trace indélébile… Ah non, c’est bon
Le scandaleLa semaine dernière, Christy Mack remporte le XBiz Award de la meilleure starlette. À cette occasion, un miniclash se déroule sur Twitter. Christy est habituée. Bonnie Rotten aussi. La brune aux toiles d’araignées, meilleure performeuse de l’année pour AVN, s’étonne qu’une représentante de la marque (Fleshlight) qui sponsorise les XBiz gagne un prix, surtout sans avoir travaillé depuis un petit moment. Paf dans les dents ! Wikileaks, Mediapart, ça dénonce, magouilles et compagnie. Avec sa relation tumultueuse, Christie avait freiné les tournages. Mais elle ne se démonte pas dans la tempête et souligne l’hypocrisie de Bonnie qui l’a félicitée durant la cérémonie. Scissoring tranchant. Égalité, balle au centre.
@ChristyMack when a girl represents a company sponsoring an award show. It’s not surprising, especially when said girl doesn’t even shoot.
— Bonnie Rotten® (@thebonnierotten) 25 Janvier 2014
@thebonnierotten you’re right, I definitely don’t deserve it. Thanks for congratulating me to my face last night. — Christy Mack (@ChristyMack) 25 Janvier 2014
Entretemps, Mack avait lancé son appel aux prodiges du Lego. Une sculpture d’elle en briques danoises donnerait droit à une fellation. Quid de la gorge profonde ? À ses détracteurs, elle balance un bon vieux j’assume mes actes et se qualifie de « salope qui aime les Legos ». Elle maîtrise bien le ramdam.
People are calling this « brilliant self marketing. » I’m calling it « I’m just a whore that likes Legos. »
— Christy Mack (@ChristyMack) 24 Janvier 2014
Elle contrôle si bien son opération, qu’on ne peut que déceler du buzz de bas étage dans cette annonce. Lors de la cérémonie des XBiz, j’imagine parfaitement le barbu Ivan (patron du Puba) et Christy réfléchir à la bonne idée qui fera parler de leur business et qui foutra les boules à toute la profession. Le mystérieux personnage portait d’ailleurs un t-shirt Attention Whore collant parfaitement à cette théorie.
Christy, je t’aimais bien, mais tu as fait ta pétasse et les efforts consentis pour faire abstraction de tes tatoos, de ta coupe et de ton visage de Terminator féminin ne valent plus le coup. Je t’abandonne sur l’autoroute du fap, d’autres s’arrêteront, mais ce jeu malsain d’offrir soi-disant des faveurs sexuelles ne te fait pas briller. Le porno supporte déjà son lot de détracteurs et il n’est nul besoin de le dévaloriser par une sorte de wishlist augmentée avec rémunération en nature à la clé. Une amie proche avait coutume de dire : « une pipe, ça ne tolère aucune contrepartie, c’est juste pour le plaisir ». Tu as merdé pour faire parler de toi, quel dommage !
Surtout que tu savais parfaitement que ça n’irait pas loin. Mardi, tu tweetais que des avocats t’obligent à arrêter ce concours stupide. C’était couru d’avance, les États-Unis interdisent la prostitution. Mais tous ont marché dans ton piège, les médias à la con ont relayé l’info pour faire du clic. Bravo à eux et bravo à toi, tu es devenue la pute de l’attention la plus populaire du monde.
The bj competition is off due to lawyers not liking my twitter content. I think it’s because they didn’t win the competition.
— Christy Mack (@ChristyMack) 28 Janvier 2014
But I guess if people want to build something out of colorful, snap together, painful to step on, 18+ « toys » who am I to stop them? Lol
— Christy Mack (@ChristyMack) 28 Janvier 2014
Enfin bon, c’était un nouvel épisode de la tristesse du porn en direct. Pour lutter contre la peine qui me tord, j’ai décidé de faire un autoportrait en Lego, voici le résultat :
Gros tuyau
Edit : les tweets incriminés ont été effacés du Twitter de Mack.
Here’s a hot, curvy and playful sexcat: Sophie King, aka Sophie Right Meow! is a hottie well worth keeping an eye on. She’s heartbrekaingly photogenic, a 5-year Suicide Girl, and has posed for erotic photo favorites such as Chas Ray Krider. Photo by Steve Prue.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Après Sasha Grey, Stoya ; décidémment, Tracks se fait de plus en plus pornographique et c’est tant mieux. Vous savez que Stoya, c’est un peu la muse du Tag Parfait. Une fois de plus, le magazine des cultures alternatives a décidé de s’intéresser au rayonnement mainstream grandissant d’une hardeuse réputée. On s’est longtemps dit que Stoya était trop belle et trop sophistiquée pour le porn ; à l’instar de Sasha Grey, bien que ce ne soit pas pour les mêmes raisons, elle a vite été remarquée bien au-delà de la San Fernando Valley. Ses bêtises avec Marilyn Manson, ses apparitions dans le cinéma traditionnel et son indéniable sensibilité artistique expliquent en partie sa notoriété. La visibilité de la petite brune, pourtant de nature discrète, n’a cessé de croître depuis le début de sa carrière, tant et si bien qu’elle a fini dans les pages de Vanity Fair et sur la couverture du Village Voice.
Cette notoriété est aussi due à son omniprésence sur les réseaux sociaux et à sa connaissance profonde de l’Internet : les chats, les chats, les chats et son daddy James Deen. Elle est si proche et si loin en même temps ; c’est ce statut de « web-star du porn » qui intéresse Tracks. L’émission sera diffusée ce samedi à 23h30. On a d’autant plus hâte de voir ça que Stoya, récemment libérée des obligations contractuelles qui la liaient à Digital Playground, est clairement décidée à parler bien fort de ce qui déconne dans l’industrie. Il y a deux jours, la demoiselle a généreusement vidé son sac auprès d’un journaliste de Cosmopolitan : la mauvaise foi de MindGeek concernant le piratage et les tubes, la manière dont sont traités les employés, tout y passe. En plus, elle a l’air plutôt contente de passer sur Tracks :
En août 2010, vous avez publié sur votre site un article en partenariat avec les Inrocks.com : « La sexomnie, inquiétante sexualité somnambule ».
Ce texte, je suis tombée dessus récemment, parce que j’avais dû taper dans ma barre de recherche quelque chose comme « somnambulisme sexuel ».
En faisant ça, on tombe sur « sexomnie ». Et en lançant une recherche dans Google sur la sexomnie, c’est sur le site de Rue89 que l’on tombe en premier, et sur votre article. Cet article m’a convaincue d’écrire l’histoire qui suit, mon histoire.
L’impression que quelque chose ne...L’Armory est un bâtiment historique de la ville de San Francisco ; tout juste centenaire, l’énorme bâtisse a d’abord servi de réserve à la Garde Nationale avant d’être abandonnée pendant près de trente ans. L’Armory a ensuite été utilisée comme ring de boxe et comme plateau de tournage pour Star Wars, puis transformée en HLM (projet abandonné en cours de route) ou en salle de sport. En 2007, elle a été rachetée par Kink pour près de quinze millions de dollars. Il faut dire que niveau ambiance BDSM, on peut difficilement faire mieux ; vue de l’intérieur, l’Armory ressemble à un mélange entre le château de Vlad Tepes et une prison pour hérétiques espagnols.
Histoire de faire visiter les moindres recoins de ce trésor à leurs internautes, les employés de Kink se sont lancés dans un petit concours. Le but est de réaliser de courtes vidéos scénarisées dans les différentes pièces de l’Armory. Une salle, une histoire, de l’abattoir à la chaudière en passant par la salle à manger. On ne sait pas trop ce qu’il y a à gagner, mais c’est plutôt amusant et ça permet de découvrir un peu l’Armory sans avoir à payer un aller-retour pour San Francisco. Toutes les vidéos du concours sont sur la chaîne Youtube des San Francisco Armory Tours. Et si vous préférez les mots aux images, vous pouvez également relire notre reportage dans les coulisses du meilleur studio au monde.
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Ce soir sur Canal + c’est la Nuit Gay avec au programme à 20h55 Les amants passagers de Pedro Almodovar et à 22h25 Les invisibles de Sébastien Lifshitz (César du meilleur documentaire 2013). Une belle soirée qui se finira par le dernier documentaire d’Olivier Ghis Porno Gay : visite guidée à 00h20.
Synthèse de l’univers porno gay, cette (un peu courte) visite guidée vous embarque dans les « niches » homo : sniffeurs de skets, bears, minets, daddies ou beaux keums. Avec de nombreux intervenants comme le rédacteur en chef de Têtu (aux yeux hypnotiques), Rico Simmons, PinkTV, Chuck Holmes le patron des studios Falcon, Hervé Bodilis, Stéphane Chibikh, boss de Citebeur, ou Coralie Trinh Thi, le doc de notre camarade Olivier Ghis, explore cette nébuleuse où fantasmes et désirs ne s’embêtent pas de grands scénarios.
Cet esprit « droit au but » permet de se focaliser sur l’objet du fantasme : la teub, les muscles, les tags, les rapports de domination, l’uniforme. Il est d’ailleurs intéressant de remarquer qu’aucun réalisateur ne vient s’en plaindre, le porno gay semble plus pragmatique et finalement peut-être plus libre que son cousin hétéro. Le doc pointe également du doigt la zone d’ombre du porn : la bisexualité et la difficulté de tomber sur des scènes qui fonctionnent, ainsi que l’aberration du porno lesbien réalisé pour les hétéros, sans oublier la question inévitable du porno bareback.
document.createElement('video');52 minutes qu’on vous invite vivement à regarder ce soir.
Voici un petit article d’intérêt général sur ces produits bien nocifs qui sont à éviter le plus possible et surtout dans nos sextoys. Les phtalates sont un groupe de composés chimiques malheureusement bien connus pour leurs effets néfastes sur la santé humaine. Plus de 3 millions de tonnes de ces substances sont fabriquées par an. […]
Cet article Phtalates et sextoys, un très mauvais mélange est apparu en premier sur NXPL.
In the current resurgent wave of teledildonics, fledgling erotic tech entrepreneurs FriXion are looking for investors.
Refreshingly, FriXion is aimed to be configurable to any gender or orientation, and its goal is to come in at relatively affordable for a sci-fi sex toy: they claim it will cost around $200 for consumers. Interestingly, FriXion is open platform and provides an API to encourage any developers to create new FriXion plugins for any devices (new or existing).
What is it? According to their own description it looks to be a live (or recordable) “real-time bidirectional force feedback telemetry” Internet sex toy, primed to be compatible with the Vstroker, Fleshlight and Tenga plus solo or multiplayer games with the videos and games already encoded into FriXion.
It “uses real-time bidirectional force feedback to provide its users with a feeling of true organic intimacy and with the use of Telemetry Translation API all devices can interact with each other (where their functionalities overlap) – using your mouse, keyboard, smart phone or FriXion’s very own V2 wristband you can control a device on any computer, whether it be it one or many.”
I’m intrigued. I’ll be watching this one. There’s an interview with the FriXion team in PC Authority’s article, FriXion and the future of connected sex.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Le New York Times remet son nez dans le porno pour parler de l’initiative de deux New-Yorkais. Joe Rubin et Ryan Emerson ont créé le Vinegar Syndrome (VS) en 2012, une boîte qui restaure les anciens films X. Pour votre culture personnelle, sachez que le syndrome du vinaigre désigne l’altération des pellicules qui produit une odeur proche du vin aigre. On apprend des trucs sur le Tag, faut pas croire.
Les deux garçons ont pour but de sortir de l’oubli un paquet de films issus de la période 1969-1986, l’âge d’or du porno américain. Dans les années à venir, ils prévoient de remettre au goût du jour l’équivalent de 40 DVDs, dont les 2/3 seront du X qui fleurent bon le vintage et les toisons touffues. VS s’intéresse aussi aux films d’horreur et à d’autres types de créations cinématographiques perdues, mais ça ne nous concerne pas au premier chef.
Avec la sortie de Lovelace, l’exposition sur Deep Throat au musée du sexe à Manhattan, les collections homo-érotiques du musée d’art contemporain de Los Angeles, plus les festivals de cinéma qui diffusent des œuvres classées X, VS se place dans la tendance, ça sent même un peu la chemise à carreaux et les montures noires en acétate. L’atelier de restauration a créé un partenariat avec un ciné de Brooklyn pour une série de soirées : les « Nitehawk Naughties ». Le festival CineKink (sans lien direct avec Peter Acworth) souhaite également utiliser les films de Vinegar Syndrome.
Avec mille bobines de porn dans leur entrepôt, Emerson et Rubin vont devoir faire des choix, ils sauveront les films qui « apportent une valeur », l’excitation pornographique ne devrait pas être le critère principal, nous explique le journaliste du NYTimes. Les petites productions crados par exemple n’auront pas le privilège de refaire surface. « Ce n’est pas parce que c’est vieux que c’est un classique » peut-on lire à juste titre dans l’article. On leur fait donc confiance pour nous ressortir du bon vieux porn à papy, mi-arty mi-rigolo.
Wendy’s Palace
Pour l’instant, il fallait fouiller sur Classic Porn pour se remémorer combien Tina Russell était jolie dans The Oral Generation. Mais bientôt Skinaflix, une plateforme de style Netflix lancée par Vinegar Syndrome et Distribpix, offrira tout plein de vieux films. Le 1080p tiendra le haut du pavé. Hâte de voir la belle moustache de Ron Jeremy (quand il tenait la forme) en aussi bonne définition.
Abby Brothers X Elvis Presley is by Brooke Frederick.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Chicago based photographer Gracie Hagen’s compelling collection of side-by-side photos showing sexy nude models posed and what I’d call anti-posed is really compelling, and also one of those things that reminds me of how the Internet is normalizing how we view our bodies.
Regarding Illusions of the Body, Hagen writes,
This series was made to tackle the supposed norms of what we think our bodies are supposed to look like. Most of us realize that the media displays only the prettiest photos of people, yet we compare ourselves to those images. We never get to see those photos juxtaposed against a picture of that same person looking unflattering.
Within the series I tried to get a range of body types, ethnicities & genders to show how everyone is a different shape & size; there is no “normal”. Each photo was taken with the same lighting & the same angle.
(…) This series is ongoing, so if you are among the underrepresented, or just want to be involved, please contact me.
Hagen is self-taught, and if that doesn’t win some admiration points, her bio adds:
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.[Hagen] wants her work to show the core commonalities beneath our vast diversity. As such, her projects often features series where the angles, poses, & backdrops are unifying while the unique models & faces are as varied as humanity itself. We are all the same. We are all different.
Tied up at the Office by Mike Figgis was made for his client, Agent Provocateur, and he calls it “A tongue in cheek homage to a French Blue Movie.” I call it aspirational :)
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Aux communicants de François Hollande qui suent ce samedi sur chaque mot de l’avis d’une séparation annoncée, nous souhaitions apporter, modestement, notre aide.
« Tu m’ennuies »Le monde étant bien fait, Le Nouvel Observateur (qui appartient au même groupe que Rue89) a dans sa poche depuis fort longtemps des modèles tout cuits qu’il suffit de télécharger (pour les mufles), ou de recopier à la main (pour les gentlemen).
Nous avons choisi le mot qui s’appelle « Tu m’ennuies ». Après de longues hésitations. « Tu m’étouffes » n’était pas si mal, surtout par son accroche : « Après toute...
France
Budapest
Portugal
Spain
1970s Bavaria
London, England
Kim Kane (Because someday I want to have a little writer’s cottage for retreats in the beautiful land of Kim Kane.)
Beautiful photo set: Sheri Chiu by Vivienne Mok for C-Heads – shot and styled entirely by Vivienne Mok, whose galleries are incredibly romantic and erotic.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Les semaines passent et ne se ressemblent pas au Tag Parfait. Cette semaine par exemple, une veille exceptionnelle nous est tombée sur la tronche comme un bukkake, Saint-Sernin ne savait plus où en mettre, le Serbe tapotait comme un chevronné et moi, aux commandes de ce navire ballotté par le web, je préparais des petits plats pour mes collègues, car la bouffe c’est aussi mon porn. Beaucoup d’infos sont donc passées entre les mailles du filet, on les a rattrapées en plein vol, les voici, c’est la cumpilation de la semaine — Gonzo.
Le bilan de l’AEE, calmement• Avec les AVN Awards et le salon Adult Entertainment Exposition (AEE) de la semaine dernière, les médias mainstream se sont emparés un peu du porno et ont raconté n’importe quoi, notamment Fox News. Les titres affichaient en gros que l’industrie du X déménageait à Las Vegas, chef-lieu du Nevada, dans un exode irrémédiable. Mais que dalle, bien que la loi sur la capote enquiquine sévèrement les productions et une partie des acteurs, la plupart souhaitent rester à L.A., ils y sont attachés comme Maîtresse Madeline attache ses soumis, très fort. Lee Roy Myers, le gars de WoodRocket, lui par contre en a marre de la côte californienne et des prix élevés. Il a pris ses cliques et ses claques pour poser ses caméras et ses toys dans le désert. Rien d’alarmant, le patron de Vivid et la présidente de la FSC rassure, ils vont continuer à lutter contre la loi sur la capote obligatoire et ils gagneront et retrouveront leur industrie comme avant. Sauf que les DVD ne se vendent plus et qu’au final Myers est le seul à avoir peut-être raison. Faut dire que le mec signe « le porn du futur » sous son logo.
Susannah, journaliste porn chez Forbes
• Forbes, oui le magazine qui parle aux gens riches, possède sa rubrique porno. Elle est tenue par Susannah Breslin experte en vices. Elle a visité l’AEE et nous en ramène un reportage axé sur les femmes dans le porno. De quoi émoustiller les costumes-cravates qui lisent habituellement Forbes, mais pas les honnêtes fappeurs que nous sommes. Elle effleure chaque sujet, comme la prostitution avec une actrice qui s’y refuse et qui gère sa carrière en s’interdisant certaines pratiques pour faire monter sa valeur (ce que Tori Black dénonçait comme un manque de sincérité). Elle aborde aussi la question du porno féministe pour ne conclure sur rien du tout, mis à part cette citation de Stormy Daniels : « Qu’est-ce que mon vagin à avoir là-dedans ? Pourquoi ne pourrais-je pas être simplement une grande réalisatrice ». Elle survole la nouvelle association qui représente les intérêts des acteurs, l’APAC et détaille le business de Tanya Tate, en lui laissant dire qu’elle fait ça sans trop savoir comment, alors que l’actrice britannique doit avoir une équipe autour d’elle pour gérer le site et ses productions maison.
• Le Huff Post fait son petit bilan de l’AEE à son tour. Le journaliste de Mme Huffington, Andy Campbell, se demande ce qui sauvera le porno de sa descente aux enfers. Trois choses ont retenu son attention, d’abord la vidéo custom dont Gonzo nous parlait il y a un an. Désolé de te older comme ça mon vieil Andy, mais la vidéo personnalisée gagne de plus en temps de terrain. Ensuite SkweezMe propose une solution pour faire raquer le fappeur réfractaire, un Netflix du porn où l’accès ne coûte que 99 centimes pour 24 heures d’accès à tout le porno du monde. Paye ton marathon de la branlette. Mais bon, le boss de ce site lancé lundi est un peu inquiet, il attend le succès fébrilement. Enfin, les gros studios font appel à un outil antipiratage nommé TakeDownPiracy qui chasse les contenus illégaux sur les tubes. Nate Glass, le gars derrière cette invention, se targue d’avoir fait chuter le nombre de visiteurs uniques chez Pornhub et Redtube d’un million. C’est bizarre, on n’a rien vu à ce sujet dans les fameux « Insights » de Mindgeek.
Le porno, c’est aussi la vie• Après Jenna Jameson, Erica Fontes et avant Jesse Jane, voilà Asa Akira qui nous sort ses mémoires : Insatiable: Porn – A Love Story. La désormais réalisatrice-actrice assure que c’est elle qui les a écrites. On y connaîtra son enfance dans l’école privée des Nations-Unies, les relations houleuses avec son mari Toni Ribas (l’acteur) et pleins d’autres trucs super. On a confiance en elle, elle est plutôt marrante et intelligente. Son éditeur s’est occupé des versions américaines d’Histoire d’O et de La vie sexuelle de Catherine M.
• Laissez tomber le régime paléo ; l’avenir, c’est le régime porno. En tout cas, c’est l’opinion de Gabrielle Union. Celle qui jouait Syd dans Bad Boys II peut en effet se vanter, à plus de quarante ans, d’avoir réussi à garder le corps de ses vingt ans. Interrogée à ce sujet par le délicat Conan O’Brien, elle a immédiatement révélé son secret : elle se fait coacher par les actrices porno qui fréquentent la même salle de sport qu’elle. C’est plutôt bien vu de sa part, sachant que les hardeuses se doivent de garder une forme physique irréprochable. On vous parie que quelqu’un va vite trouver le moyen de se faire des sous là-dessus. La méthode Hartley, bientôt dans toutes les librairies.
• Dans le genre saines lectures sur Internet, les Ask Reddit sont plutôt bien placés. Un utilisateur pose une question, tout le monde peut y répondre. Quel est votre pire secret ? Votre meilleure répartie, c’était quoi ? Et ainsi de suite. Autant vous dire que c’est un subreddit sur lequel on tourne pas mal en rond. Heureusement, un bon sujet sort régulièrement du lot ; ce lundi, la question s’adressait aux enfants de travailleurs du porno. Comment vit-on avec une mère hardeuse ou un papa producteur de films amateurs ? Certains en sont fiers, d’autres ne l’ont toujours pas digéré. Pour lire les 4 500 réponses du thread, c’est par ici.
• Pour 2014, Erika Lust laisse tomber les bonnes résolutions. Enfin, celles qui sont impossibles à tenir, en tout cas : courir un marathon, voyager plus souvent… En tant que réalisatrice, par contre, elle a plein de bonnes idées pour cette nouvelle année et elle compte bien s’y tenir. Tout d’abord, les talons hauts sur les plateaux de tournage, c’est fini ; trop mainstream. Désormais, chez Erika Lust, tout le monde portera des Converse. Pourquoi pas. Plus de chaussures plates, donc, mais aussi plus de garçons, plus de lieux de tournage originaux et surtout plus d’orgies. La réalisatrice s’est aussi engagée à employer plus de couples et à chercher plus de nouveaux talents. Dernière chose : 2014 sera l’année de l’exploration des zones érogènes. On a hâte de voir tout ça.
En bref• Un jour, l’Occident arrivera à comprendre que le second degré ne lui est pas endémique. En Asie aussi, on pratique le cynisme avec un certain talent. Ces estampes datées de l’ère Edo, intitulées he gassen – “concours de pets” – le prouvent ; les Japonais s’y représentent en train de bouter l’envahisseur Occidental à grand coups de vents surpuissants. Des prouts titanesques en tir tendu qui font s’envoler les hommes, les arbres et même les chevaux. Bonne ambiance.
• Ça y est, le Canada a eu droit à ses statistiques PornHub. Bilan : les Canadiens, comme tout le monde, aiment les Teens et les MILF. Ils ont beau être très câlins et très polis, ce sont quand même des gens normaux. Par contre, contrairement au reste de la planète, ils préfèrent les lesbiennes à l’anal. Les statistiques de PornHub ont également permis de confirmer définitivement ce dont on se doutait déjà depuis longtemps : les Canadiens adorent le Hockey. Vraiment. L’année dernière, un soir de demi-finale, le trafic du site a chuté de plus de 20%. 50% à Ottawa.
Image en une : Victor filmant « A Blowjob Is Always a Great Last Minute Gift Idea » — Erika Lust
Hunter Moore vient d’être mis en examen par la justice californienne. En compagnie d’un complice hacker, il est inculpé au titre de 15 chefs d’accusation (ou sept selon les sources) dont « l’accès à un ordinateur protégé sans autorisation afin d’obtenir des informations utilisées pour un gain financier personnel ». Il était temps. Avec son site IsAnyoneUp, Moore a donné au revenge porn une visibilité incroyable. Il a bien réussi son coup, il voulait devenir populaire, il l’est. Maintenant, on patiente pour qu’il aille en prison.
Le site démarre en 2010, les blaireaux postent les photos de leurs anciennes copines à poil et Moore les héberge, protégé par la fameuse Section 230 of the Communications Decency Act. Tout fonctionne bien, jusqu’en août 2011 où il se fait poignarder avec un stylo par une victime du site. Puis en décembre 2011, Facebook le bannit à vie. Il faudra attendre avril 2012 pour que le site ferme. Loin de se laisser abattre, en novembre, il en ouvre un nouveau qui est hacké par les Anonymous un mois plus tard. Ils divulgueront ses infos personnelles. La revanche contre le revenge porn. Mais Moore rigole dans son coin, dans la posture du connard magnifique que rien n’atteint. Cependant, il se marre moins quand la justice le condamne à payer 250 000 dollars de dommages et intérêts à un gars qu’il a traité, sur Twitter, de pédophile et dont il a menacé de violer la femme. Le sang froid commence à manquer chez Moore.
Quel gros naze, il porte des bonnets
Octobre 2013, le revenge porn devient illégal, les propriétaires de sites ne sont plus protégés et peuvent être condamnés. Une mère dont la fille fut la victime de Moore a mené ce combat, entre autres. Moore argumentait sournoisement, lorsqu’on l’attaquait, qu’il n’y était pour rien et que la faute revenait aux filles qui s’étaient laissé photographier. Malheureusement, en plus d’être une défense ridicule de bêtise, la lumière vient d’être faite concernant la rumeur selon laquelle Moore avait hacké les photos qu’il publiait.
Le pot aux roses est découvert, avec l’inculpation de Moore s’ensuit celle du mystérieux Gary. De son vrai nom Charles Evens, le pirate aurait un jour proposé pour 250 dollars des clichés volés de « 6 gars et 6 filles ». Hunter, ravi, aurait conclu avec Evens une sorte de marché selon lequel il devait fournir des images trouvées dans des boites mail toutes les semaines pour 200 dollars.
Mardi 28 janvier, le duo passera devant le tribunal. Pour Moore, ce sera la cour fédérale de Sacramento et pour Evens, la U.S. District Court à Los Angeles. Si la condamnation est prononcée par les juges, ils risquent jusqu’à cinq années d’emprisonnement. Quel dommage, la carrière de DJ de Hunter commençait à prendre. Ah non ! on me dit que son dernier show venait d’être annulé. Bon c’est pas grave alors, il ne manquera pas à grand monde.
Fait amusant : le dernier tweet de Hunter Moore (compte où l’on peut voir sa bite et l’admirer sniffer de la coke dans la raie de jeunes ingénues) est-il une divination ? En tout cas, il devrait pouvoir essayer de libérer Justin, comme promis.
@justinbieber I’m comin to bust you out lil nigga
— Hunter Moore (@Huntermoore) 23 Janvier 2014
Traduction maison : « Je vais venir te libérer petit négro ». Tout cela ne serait qu’un plan à la Prison Break depuis le début.
Image via Grandma Gets Dildo For Birthday…And Other Awkward Gifts, AdRants.
L’arrivée imminente des Google Glass sonne le glas d’une ère que personne ne regrettera : celle des applications smartphone orientées Kamasutra, des dés coquins et des poker sexy. Le sexe fait vendre, mais il y a quand même des limites. Cette miraculeuse nemesis s’appelle Sex With Glass et elle a été développée lors du Wearable Hackaton de Londres par un certain Sherif Maktabi. Il n’aura fallu qu’une seule journée à cet étudiant de la prestigieuse Central Saint Martins pour imaginer et concevoir la première application NSFW à exploiter la caméra des Google Glass. Sex With Glass vous permettra de voir dans les yeux de votre partenaire pendant vos ébats ; vous verrez ce qu’il ou elle voit, il ou elle verra ce que vous voyez. Double POV à domicile, simple mais efficace. Grâce à l’application, vous pourrez également vous connecter à votre smartphone depuis vos Google Glass et ajouter un autre angle de caméra à votre film porno maison. La vidéo ainsi tournée sera conservée pendant cinq heures avant d’être supprimée automatiquement, respect de la vie privée oblige.
Ce n’est pas tout ; si vous disposez du matériel adapté, Sex With Glass vous permettra également de lancer de la musique, de gérer la lumière et pourra même vous suggérer de nouvelles positions. Il suffit de demander, l’application fonctionne sur commande vocale. Soyons sérieux, Sex With Glass ne risque pas vraiment de changer à tout jamais notre vision du sexe, comme le prédit Sherif Maktabi. Si vous avez déjà réalisé votre propre sex-tape, vous savez que se regarder niquer n’est pas nécessairement ce qu’on fait de plus glamour ; une application qui vous permet de vous voir niquer sous deux angles différents et en direct ne risque pas d’arranger les choses. Ceci dit, Sex With Glass promet quand même une nouvelle expérience de couple amusante et intéressante.
Reste un problème majeur : Google n’est pas vraiment copain avec le matériel sexuellement explicite. Techniquement, Sex With Glass ne viole pas les règles, mais on ne sait jamais ! Pour le moment, pas de nouvelles à ce sujet de la part du plus gros colosse d’Internet. Ni au sujet de la date de sortie des Google Glass, d’ailleurs.
Lovely gallery: Refen by Davide Cattaneo for C-Heads – also check out Milan, Italy based Cattaneo on Twitter as well as his sexy Vimeo channel.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Kink recrute. Le site vient de lancer son annonce sur Behind Kink accompagnée d’une petite vidéo très rassurante où les stars maison nous tartinent d’angélisme. La réputation du plus grand studio BDSM du monde n’est plus à faire, ils sont pros, bienveillants et à l’écoute.
MZ Berlin s’occupe du casting, c’est probablement elle qui répondra à votre mail de candidature. Elle nous informe que le manque d’expérience en BDSM ne présente pas de soucis et qu’ils s’adaptent aux volontés et envies du modèle.
http://www.behindkink.com/wp-content/uploads/2014/01/Kink_Model_Recruiting1.mp4La galaxie Kink est composée de 22 sites spécialisés et d’une plateforme de webcam. Vous pouvez choisir ce qui vous convient le mieux, c’est l’avantage de bosser avec eux. Dans son opération transparence totale, Kink détaille les rémunérations. Mise à nu sans chichis. Elles varient selon l’expérience, mais Gonzo se tâte déjà pour savoir s’il ne gagnerait pas un 500 dollars en jouant le soumis d’une femme trans. Si vous êtes une fille, ce qui paie le plus est de se laisser dominer par une trans ou une femme. Le troisième genre a grave la cote, enfin surtout les MTF. Elles peuvent toucher 1200 dollars par scène. Tourner pour TS Seduction rapporte donc le plus. Ce qui valide le succès populaire de cette catégorie de porno.
On vous rappelle que Kink est installé à San Francisco, mais travaille aussi en Europe, notamment pour Public Disgrace. Je dis ça, je dis rien.
Pour ceux et celles tentés pour postuler, l’APAC, qui est l’association des performeurs américains, vient de mettre en ligne un porn 101 avec tous les conseils pour les débutants dans la profession. Les plus grands acteurs du moment nous expliquent comment le porn fonctionne en coulisse. Une vidéo à regarder absolument.
Si vous ne vous voyez pas dans le BDSM, le Tag tourne aussi du porno. On recrute toujours, envoyez-nous un mail, nous sommes très doux.
Tonight Kink’s culture blog Kinky published Porn Vets Teach ‘Porn 101′ to Aspiring Stars; a post about working in porn, namely, what a performer needs to know about everything from payment to safety and much more. In the post is the above Porn 101 video, which right now has seven views because their original post didn’t have a shareable version, and I asked them to make it embeddable. Thank you Kink! The video is from the Adult Performer Advocacy Committee (APAC) “an advocacy group made up of porn stars [who] put together Porn 101, a video primer on what every aspiring star should know. (…)” From the post:
The advice in the 15 minute video covers a wide range of topics and offers up some sage bits of advice, including:
- Bring your own brand of lube or condoms to set, if you have preferences
- Don’t brush teeth before scenes, as it can cause mini-abrasions. (Use mints or mouthwash instead)
- Don’t come to set with a cold, even if it’s not an STI.
- Your mom is going to recognize you in the photos, even if you use a clever name like James Deen.
Our favorite bit of advice? That your butthole qualifies as genitals. You wouldn’t think this needs saying, but then again you might also think someone would know to stay home from the orgy when they have the flu.
The video features several of our favorite stars, such as Asa Akira, Jessica Drake, Kylie Ireland, Danny Wylde, Bonnie Rotten, Kelly Shibari, Dani Daniels, Stoya, James Deen (and over a dozen more) and is a truly excellent collection of accurate information about what it’s really like to work in porn – a great set of facts to show to anyone who tries to tell you porn stars are drugged, unwilling, unintelligent, uneducated, desperate, or other myths used to perpetuate shame, judgment and disdain about the people who work having sex in front of the camera.
It’s awesome to see yet another way the internet is part of the new dialogue we’re having about porn – a far more honest conversation that’s been had in porn’s history, to date.
Photo of James Deen and Stoya by Michelle Tran, via WATCH: Porn Vets Teach ‘Porn 101′ to Aspiring Stars.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Filles a Papa is a French clothing brand whose blog doesn’t allow links to individual posts, something I find so completely annoying and can’t help but characterize as a head-up-ass decision because it prevents me from directing readers to anything that might explain their sexy 2014 calendar. So I’m not linking. Instead, here’s a post with more images by Fashion Copious. But hey, I like the acronym.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Chaque année, We Vibe sort un modèle amélioré de son sextoy. J’ai pu tester plusieurs versions, et à chaque fois, la qualité générale de fabrication et d’emballage s’améliore. Pour le We Vibe 4, sans trop dévoiler c’est encore le cas, mais commençons par rappeler le concept. Présentation du We Vibe 4 Je rappelle que le […]
Cet article Test du vibromasseur de couple We Vibe 4 est apparu en premier sur NXPL.
Steve Shubin est l’heureux créateur du Fleshlight. Vice nous raconte l’histoire de cet homme qui a donné une nouvelle dimension à la masturbation masculine. Le pape de la branlette lutte aussi pour que le fap au masculin trouve une voix publique plus affirmée, mais de manière assez bizarre et contre-productive. Shubin utilise des arguments très contestables.
Itinéraire d’un Fleshlight gâtéIssu d’une fratrie de 14 enfants, Shubin a passé sept années dans le groupement d’élite du SWAT à Los Angeles. Mais cette carrière ne payait pas assez. À 32 ans, il a changé de voie. Il a fallu qu’il attende ses 40 ans pour rentrer dans le business du sextoy.
Sa femme, une joueuse pro de tennis, est tombée enceinte. Le toubib a déconseillé au couple d’avoir des relations sexuelles pour éviter de causer du tort au fœtus. Les grossesses dans la quarantaine sont plus compliquées. Steve a alors eu l’idée de trouver un ersatz pour combler sa libido contrariée. À l’époque, on pouvait acheter des sextoys pour femmes, mais pas grand-chose pour hommes. Il est amusant de constater que les histoires de self-made-men américains débutent toujours sur une anecdote inattendue qui construira plus tard leur réussite.
Steve et sa femme Kathy
L’entreprise se lance à la maison et en famille avec un budget de 50 000 dollars. Shubin part dans un projet de sex doll. Mais après deux ans de recherches et 250 000 billets verts investis, il n’a toujours rien à vendre.
Un jour, en ramenant un ami à l’aéroport, ami à qui il avait montré ses prototypes, il y a compris ce qui le rendra millionnaire. Le gars lui demande s’il peut lui envoyer la partie intime de son mannequin parce que la poupée tout entière serait trop voyante pour la cacher à sa enfants. Et voilà ! Il faut un truc discret, tenant dans la main, rien de compliqué. Shubin utilise ces mots : « les mecs aiment les outils » dans le sens, on est tous bricoleurs et un vagin mis dans une torche ne peut que nous rappeler ces moments partagés avec nos pères où on tenait la lampe pour qu’ils puissent réparer une fuite sous l’évier ou dans le moteur de la bagnole. Bon, vous me direz qu’il s’agit d’un propos cishet bien stéréotypé et je ne vous donnerai pas tort. Qui plus est, qui a envie de mêler le fap à des souvenirs de son père ?
Nous sommes alors en 1997, 2 millions d’investissements et rien de vendu encore. Il faudra quatre ans pour que la torche à fap trouve son public. Shubin a buté contre des barrières avec ses partenaires commerciaux. La branlette était et reste un sujet tabou. Sa proposition d’annoncer dans les pages de Maxim (Maximal en français) fut refusée par exemple. Les responsables du magazine, qui a pourtant fourni pas mal de matière à fapper, ne voyaient pas d’un bon œil l’association de leur image à une marque de vaginette. Et puis, Shubin raconte qu’on lui disait que les lectrices se sentiraient menacées par ce qu’elles penseraient être un substitut à leur personne, alors qu’il ne s’agissait que d’un exhausteur de fap. C’était l’idée qui germait dans la tête des décisionnaires de l’époque. Ils avaient tort.
Ma collec’ perso, je suis un peu monomaniaque (image de Vice US)
Un discours pro-fap étrangeÀ partir de là, Shubin mène une campagne pro-masturbation, en insistant sur le point que les relations sexuelles se différencient de la branlette. Jusque-là, c’est bon, on arrive à suivre. Les arguments de Steve deviennent ensuite bidon et je ne saurais être d’accord avec le naturalisme qu’il invoque.
Shubin part dans un délire assez spécial. Il explique que « la domestication de l’homme, qui a été super pour la civilité (la vie en société), n’a pas été tendre avec les besoins biologiques nécessaires à un homme » (traduction personnelle). Puis, il galope sans bride dans les champs du n’importe quoi. Tous les hommes seraient des bêtes sexuelles dominées par leur pénis en quête ininterrompue d’orgasmes. « La gratification sexuelle pour les hommes n’est pas un truc émotionnel ; cela n’a rien à voir avec l’amour ou la femme ». Cette distinction est essentielle, même si l’émotion du fappeur existe. Il a conscience que face à ces prétendues urgences naturelles propres aux mecs, la femme n’est pas là pour les satisfaire : « elle n’est pas mon escort », dit-il en parlant de sa compagne et par extension de toute la gent féminine. Sur ce point, il a raison, si un gars a de gros besoins sexuels, il a tout intérêt à se frotter à l’intérieur d’un des produits de Shubin, au lieu d’utiliser sa copine (sauf si leurs besoins s’équilibrent évidemment).
Personnellement, je ne me reconnais pas dans cette humanité masculine dont la nécessité de jouir sans limites serait irrépressible. En tout cas, pas à une généralisation près, le multimillionnaire du vagin artificiel pense pénétrer le marché asiatique et notamment indien avec des produits conçus pour traiter cette nymphomanie masculine. Son concept de « maintenance biologique » nécessaire à tous hommes me raidit un peu l’échine — à défaut du chibre —, surtout qu’il ajoute que le pénis pourrait s’atrophier en cas de non-stimulation : « si vous ne le remplissez pas de sang, ni ne l’étirer, ni ne l’utiliser, ça s’atrophiera. » « Ils rétrécissent », affirme-t-il. Le monde de Steve est peuplé de branleurs chroniques atteints d’hypersexualité, qui doivent consommer Fleshlight afin d’éviter la nécrose de leur braquemart. Je vois les choses différemment.
Le mec semble un peu zinzin, commercialement bien moins. Il a quand même eu la bonne idée de mouler les porn stars les plus connues pour reproduire une multitude de clones vulvesques, ce qui ravit les fanboys de tous les continents. La notoriété d’une actrice se mesure désormais à l’aune de son Fleshlight. Dans l’article de Vice, Steve Shubin ne s’exprime pas sur le côté gay de sa boutique, mais elle existe et propose aussi les moulages des meilleurs acteurs.
La « queue de Jason », un des Triplé Visconti, c’est les soldes en plus (image du site officiel)
Steve Shubin n’a pas encore atteint son but, celui d’émanciper les hommes d’une certaine honte du fap. Mais avec des arguments comme exposés ci-dessus, tu m’étonnes ! Malgré cela, je partage un peu ce rêve bleu et merveilleux, celui de voir des mecs à la télé parler entre eux du dernier modèle de faux vagin et des sensations qu’il apporte dans une ambiance sereine et sans beaufitude.
L’Arlésienne de James Franco refait surface. Le documentaire sur Kink dont l’acteur au sourire ravageur est le producteur délégué vient de trouver un distributeur pour l’Amérique du Nord. MPI Pictures devrait mettre la réalisation de Christina Voros à l’affiche à la fin de l’été 2014.
James Franco est un maillon de la chaîne de production, mais son nom a dû bien aider pour convaincre un diffuseur de s’impliquer dans un docu sur des gens qui s’attachent, s’électrocutent et se balancent de gros jets d’eau dans les parties sensibles pour le plaisir. Difficile de faire moins grand public qu’en entrant dans les coulisses de Kink. Pourtant, le BDSM regroupe des pratiques permettant à ceux qui les expérimentent de parvenir à un équilibre et une confiance gagnés à la sueur de longues minutes suspendus au bout d’une corde. Il est encore nécessaire de démystifier le BDSM.
La sortie n’est prévue que pour l’Amérique, mais en ayant le tampon Sundance 2013, où le documentaire fut présenté, on peut espérer qu’il atteigne l’Europe rapidement. James, il y a des rédactrices du Tag qui meurent d’envie que tu viennes à Paris pour une petite interview.
Our favorite can’t-afford-it lingerie company has announced its Spring/Summer 2014 campaign and released the first images of next season’s line. Agent Provocateur’s new theme is “inspired by the pristine and glossy 1950s suburban woman,” the “primped, perfumed, and ready to pounce 1950′s housewife.” As unthrilling as the theme is, and annoying seeing nonassertive models posing with cleaning implements, I’m actually more disappointed that AP has no extra media, photoshoots or exciting easter eggs like they used to. Someone please give Miss AP back her budget.
Here’s the landing page for Agent Provocateur’s Behind Closed Doors, but this breakdown page has separates and more items. What’s hot? Sandra (French Knicker version), Mazzy, Terese, Sandra, Bobbie, and I guess Gloria too…
They write,
“Behind Closed Doors” Spring Summer sees the false Utopian world, synonymous with the suburban housewife of the 1950s, brought to life by globally renowned photographer Miles Aldridge. The distorted perfection of the Stepford Wife is the inspiration behind the Agent Provocateur Spring Summer Campaign.
Creative Director Sarah Shotton describes the inspiration, “The Campaign embodies my inspiration for Spring Summer 2014, the pristine and glossy 1950′s Housewife. I was interested in the irony behind the idea of the ‘Perfect’ woman, unfazed by the everyday pressures of life. Our campaign girl has it all, she’s a lady in the street and a wild cat in the bedroom and the collection mirrors her pretty perfection. It is a fantasy of silk and lace in the modern day world.”
No irony, and no danger. Oh well.
AP’s blog posts are more exciting – below, images from their Kate Moss Playboy 60 shoot, Beyonce in AP, and scenes from its in-store holiday promos.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Les AVN Awards ont eu lieu ce week-end. Les remises de prix dans le porn, c’est un peu magouille et compagnie. On ne sait pas trop qui tire les ficelles derrière tout ça, même si AVN fait voter le public sur internet pour certaines catégories. Le taulier n’est pas fan de ces trucs, mais j’ai insisté pour en parler ; comme au fond, il m’aime bien, il a accepté.
La cérémonie des AVN Awards 2014 s’est tenue à Las Vegas dans le Hard Rock Hotel lors de l’Adult Entertainment Exposition. Tout ça, c’est la même boîte qui gère. Dans une économie en crise, les conventions pornos permettent d’attirer du monde et depuis 2013, la fréquentation du salon augmente. Apparemment, la profession ne se porte pas trop mal, si on en croit un article du Las Vegas Sun. Faut dire que les studios de production sont passés de 200 à une douzaine, le marché se rééquilibre.
Photobomb du doux Mark Spiegler
Le porno s’est donc affiché sous son meilleur jour et les stars du métier ont défilé sur le tapis rouge avant de recevoir leurs prix. Des récompenses, il y en des dizaines de dizaines de milliers. Bon un peu moins, mais j’ai fait quand même le tri, histoire de ne garder que le meilleur du meilleur.
Dans la catégorie reine, celle des meilleurs acteurs, les vainqueurs sont le désopilant Tommy Pistol, habitué des parodies et la rebondie, pro du hula-hoop, Remy Lacroix, assurant l’avenir du bubble butt pour quelque temps encore. Au rayon des performeurs, ces spécialistes du cul que la comédie concerne moins, nous félicitons Manuel Ferrara le Male Performer de l’année. Il collectionne cette récompense, on ne compte plus combien il en a gagné. Rocco Siffredi reçoit le prix du performeur étranger et la Française, Anissa Kate, honore notre belle patrie avec le titre de Female Performer of the Year, tandis que Bonnie Rotten reçoit le Female tout court Performer of the Year. James Deen est la star mainstream 2014, Eva Lin la meilleure des trans, April Flores représente la toute première BBW récompensée (tant pis pour Lexxxi, Jizzou s’en remettra) et Shyla Jennings la All-Girl Performer (elle ne tourne qu’avec des filles). Shyla, je ne la connaissais pas, l’erreur est réparée.
Shyla Jennings, fourbue après les AVN Awards
Je suis assez heureux que Mia Malkova — et sa souplesse — soit la meilleure starlet et Hard X/Erotica X le meilleur nouveau studio. À signaler la catégorie des acteurs méconnus remportée par Voodoo pour les hommes et Presley Hart pour les femmes. On ira jeter un coup d’œil.
Ensuite, pêle-mêle, College Rules est la meilleure série amateur (mouais pro-amateur plutôt), la meilleure sortie BDSM est The Submission of Emma Marx chez New Sensations, Ferrara est promu maître de la sodomie avec sa série Evil Anal, la meilleure scène hétéro est interraciale avec la choupi Riley Reid et Mandingo le chibro éléphantesque. Riley qui partage la meilleure scène entre filles avec Remy Lacroix. Mason, la talentueuse réal, experte en hardcore mignon, est récompensée. Skin Diamond rafle le titre de meilleure suceuse et de meilleure DP. Des titres enviés dans ce genre de profession. Pour le meilleur gang-bang, il faut se diriger vers la spécialiste du trashcore, l’abracadabrante Bonnie Rotten.
Enjaillement à Las Vegas pour London Keyes, Jessie Andrews et Bonnie Rotten
Bang Bus, malgré les années, garde son aura et le titre de meilleure série pro-amateur. Pour la masturbation, c’est Maddy O’Reilly le top du top (elle sort d’ailleurs un film avec Mason, chez Hard X, le monde est petit). Et si vous voulez du squirt, tournez-vous vers Squirt Gasms!, la série dédiée aux fans d’éclaboussures chez Jules Jordan. Pour les amoureux des trans, Evil Angel édite la meilleure série, American She-Male X et Rogue Adventures 38 gagne le prix de la meilleure scène du genre. Le sexe et l’humour font parfois bon ménage, à tester en regardant la meilleure comédie, Band Sluts chez Burning Angel et Grease XXX, la meilleure parodie.
Révoltons-nous un peu. Kink est mis au ban de l’industrie avec seulement le titre du meilleur site Web alternatif et le Best Web Premiere avec Public Disgrace. Quand on sait que le marché des pornographes actuels se situe principalement sur le Net, cette catégorie Web & Technology est donc un peu trop légère. MyFreeCams propose le meilleur contenu en matière de live chat.
Un peu de participatif maintenant. Les communautés de fans les plus actives peuvent s’exprimer avec le vote en ligne pour quelques prix honorifiques. Pour les internautes, les meilleurs boobs appartiennent à Kagney Linn Karter (l’artisan-médecin pourra s’enorgueillir de ce titre). Leur actrice préférée est Riley Steele, une blonde juvénile amoureuse de chatons, l’acteur ne pouvait être que James Deen et le studio Brazzers. Alexis Texas possède le plus beau cul, une valeur sûre, et Christy Mack est la plus prometteuse. Sur ce dernier point, je ne peux que dodeliner de la teub pour assurer de mon approbation ce vote. LittleRedBunny gagne les faveurs des fappeurs comme sexcameuse favorite. C’est une habituée des récompenses. Elle officie sur Live Jasmin et maîtrise son sujet, si j’en crois la vidéo de présentation.
LittleRedBunny, rousse and proud
À noter que Dorcel en association avec Wicked a remporté quatre prix, la meilleure scène dans un film étranger avec The Ingenuous qui accumule aussi le meilleur réalisateur étranger et le Best Foreign Feature. Claire Castel : The Chambermaid reçoit le Best Foreign Non-Feature. Ce qui doit vouloir dire « non scénarisé », apparemment c’était trop compliqué d’écrire « gonzo »…
Wicked a d’ailleurs gagné son match contre Vivid en recevant le prix du meilleur drame avec Underworld. C’est-à-dire le meilleur film scénarisé qui a coûté une blinde à produire et qui a intérêt à remporter un max de thunes. Vivid, avec son remake de Derrière la porte verte, n’a enlevé que les meilleurs bonus DVD. Si j’étais Steven Hirsch, je serais bien vénère contre la profession.
Pour terminer dans la rigolade et la bonne humeur, le prix du titre le plus malin est décerné à l’inoxydable Seymore Butts pour Cirque du Hole-A. Je vous laisse le comprendre tout seul en prononçant à l’anglaise.
Bonus : le meilleur du tapis rouge comme à Cannes, garanti sans diaporama pour gonfler les stats.
Asphyxia Noir et Danny Wylde, le couple porn de l’année 2014
James Deen et Stoya, le couple has-been tellement 2013
Remy Lacroix et son mec Machine Gun Kelly
Dana deArmond, ma préférée, la plus belle
Jesse Jane, toujours aussi… euh… belle
Tori Black ne lâche rien
Mamie Hartley, au top du fappable
Betty Blac, débordante d’émotions
Jiz Lee, la queer mainstream
Jessie Andrews, pas la meilleure photo, mais le meilleur angle
Ana Foxxx, LA révélation beauté. Mon cœur est conquis
Crédit photos @PornStarTweet
La sortie d’un nouvel épisode d’Efukt est toujours un évènement. Tapi au fond du bureau, j’hésite à cliquer sur ce foutu lien, terrorisé à l’idée de revoir 1 Girl 1 Cigarette ou de perdre en même temps la vue, ma libido et mon innocence. Mais de la même manière qu’il existe deux façons de rentrer dans de l’eau froide : d’un coup ou en souffrant pendant 10 minutes chaque centimètre de peau en contact avec le maudit fluide, il faut de toute façon se lancer. Je choisis cette fois-ci la première option, pour un base jump mental et virtuel.
C’est raisonnable en fait, l’eau est plutôt bonne et le titre évocateur. On navigue tranquillement à vue entre malaise social et tristesse, le tout sous l’oeil malveillant d’Efukt et de leur cynisme flamboyant. Pas de prolapse qui dérape, de poopoo pendant un ass-to-mouth, ni de nain ultra agressif, mais un orgasme chelou, du N-Word, un retour de flamme mérité et plusieurs moments de malaise en famille. Petite pensée pour l’enfant qui fera plus tard des recherches sur sa maman, accroche-toi à ta chaise petit bonhomme, ça risque de te secouer le ventre.
Clique-moi si t’aimes le malaise
Voici la fin d’un choc des titans qui durait depuis plus de huit mois, une bataille sans pitié qui opposait Hulk Hogan et ses frétillantes bacchantes blondes aux journalistes bavards et têtus de Gawker. Tout a commencé en avril dernier, lorsqu’une sex tape du catcheur a été mise en ligne. Personne ne sait vraiment d’où cette vidéo est sortie, elle a juste surgi sur Internet, bourgeonnant ça et là sans que personne ne s’en soucie réellement. Peut-être aussi que personne n’a vraiment envie de voir l’énorme zizi de Hulk Hogan.
Au mois de juillet, TMZ apprend que quelqu’un cherche à vendre la vidéo à Vivid Entertainment. L’affaire reste sans suite. On ne saura probablement jamais qui a approché Vivid, Hulk Hogan lui-même ou un maître chanteur, tout ça est loin d’être clair. L’hypothèse de la machination traîne également dans un coin car c’est toujours mieux ainsi quand on est sur Internet. L’histoire étant tellement foireuse que toutes les spéculations sont acceptables. Au final tout ça fleure bon la bonne opé de com, après trente ans dans le catch, Hulk Hogan sait comment faire.
Interlude : Brooke Hogan
Mais en octobre dernier, Gawker reprend l’affaire et ça dégénère. L’article en question, Even for a Minute, Watching Hulk Hogan Have Sex in a Canopy Bed is Not Safe For Work but Watch it Anyway, est accompagné d’un extrait d’une minute. Tout ça tombe à pic : le catcheur porte plainte pour – entre autres – atteinte à la vie privée et violation de droits d’auteur. Un premier juge donne raison à Gawker. Hulk Hogan s’acharne et réitère sa plainte auprès d’un magistrat compatissant, qui ordonne la suppression immédiate de l’article dans son intégralité. Bien sûr, Gawker s’indigne, refuse de supprimer l’article et fait appel au nom du Premier Amendement.
Le verdict final a été rendu vendredi : le juge a entendu l’appel de John Cook. L’article restera en ligne, un point c’est tout. Il s’agit d’une « question d’intérêt public. » Il aurait été anormal que les choses se passent autrement. Tout le monde est content ; la liberté d’expression est préservée et Hulk Hogan fait parler de lui. On attend maintenant avec impatience la sex tape de Rey Mysterio, le plus crypto-gay de tous les catcheurs.
Untitled-Olivia by one of my all-time favorite erotic photographers, Rikki Kasso, who is currently in Australia and producing some really beautiful paintings.
See also: “TOKYO UNDRESSED“ – A NSFW talk with Rikki Kasso (C-Heads Magazine)
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Mon corps est à moi – Nunca mas
Dimanche, alors que les anti-IVG défilaient par milliers entre Denfert et Opéra à Paris, plusieurs centaines de militant(e)s s’étaient mobilisé(e)s place d’Italie pour défendre un droit acquis de haute lutte en 1975. Récit d’une participante à cette manifestation.
Le 17 janvier 1975, la loi Veil permettant l’interruption volontaire de grossesse était votée , mettant ainsi fin à des décennies d’avortements clandestins et de morts de femmes. Qui aurait pu penser que plus de 30 ans plus tard, des milliers (entre 16 000 et 40 000 selon BFMTV) de personnes défileraient contre ce droit, essentiel à la santé des femmes? Qui aurait pu croire qu’en 2014, dans un XXIème siècle certes encore balbutiant, l’Espagne s’apprêterait à retirer la quasi totalité de ce même droit sous l’impulsion d’un gouvernement conservateur à la légitimité plus que discutable? Que dans plusieurs autres pays d’Europe, comme l’Irlande, la Suisse, Malte ou encore la Pologne, mettre fin à une grossesse non désirée relèverait sinon de la mission impossible du moins du parcours du combattant? Qu’en France même, on verrait une centaine de centres pratiquant l’avortement fermer depuis une dizaine d’années, rendant ainsi extrêmement compliqué l’accès à ce droit à l’IVG?
Mobilisation sur Internet
Les anti IVG, anti-choix ou « pro-vie » comme ils aiment à se faire appeler étaient mobilisés en masse, boostés par les mouvements nés lors des débats autour du mariage pour tous. Mais le camp d’en face était bien décidé à ne pas baisser les bras, tandis que l’échéance présidentielle de 2017 laisse entrevoir la possibilité d’une alternance politique et d’un retour aux manettes de la droite la plus conservatrice.
C’est à l’initiative de deux blogueuses féministes, DariaMarx et Crêpe Georgette, et avec le soutien du Syndicat du travail sexuel (Strass), qu’une manifestation en faveur du droit des femmes à disposer de leur corps a donc eu lieu dimanche 19 janvier, à quelques encablures du lieu de départ de la mobilisation des anti-IVG. Rendez-vous était donné à 14h, Place d’Italie, avec des instructions précises des organisatrices : si les opposants à l’avortement devaient arriver, aucune provocation, aucune réponse, éviter le service d’ordre musclé des anti-IVG, ne pas venir ou repartir seul(e) avec des pancartes visibles… Tout cela s’est largement organisé sur les réseaux sociaux, Twitter et Facebook en premier lieu, où les relais ont été nombreux.
« Avorter c’est mon droit, intégristes hors la loi! »
A l’heure dite, une cinquantaine de personnes étaient présentes,mais à mesure que l’heure tourne, la foule grossit jusqu’à atteindre 400 à 600 militant(e)s, et son enthousiasme ira croissant. Certain(e)s arborent des cintres (un temps utilisés pour les avortements clandestins, tout comme les aiguilles à tricoter des « faiseuses d’anges ») avec des slogans tels que « Nunca màs » (« plus jamais »), en solidarité avec les espagnol(e)s qui risquent de voir très bientôt leur droit à l’avortement réduit à peau de chagrin.
Si la majorité des participants à cette manifestation sont des femmes, les hommes étaient aussi présents, et chacun(e) avait rivalisé de créativité pour créer des pancartes et autres leitmotiv. On pouvait croiser une peluche d’utérus, plusieurs mèmes issus d’Internet comme « Feminist Ryan Gosling » ou « Rage Face« , ou encore une référence au jeune sorcier imaginé par J.K. Rowling : « Harry a choisi sa maison, les femmes leur gestation ».
Même si l’inquiétude voire la colère face à la mobilisation des opposants à l’avortement se fait sentir lorsque retentit « Avorter c’est mon droit, intégristes hors la loi », l’ambiance est décidément bon enfant tandis que les militant(e)s pro choix scandent « Y’en assez! Assez! Assez de cette société qui ne respecte pas le droit des femmes à l’IVG » en tapant des mains et des pieds.
Au final, la manifestation se disperse aux alentours de 17h et l’on plie banderoles et pancartes avant de rentrer, en pensant déjà à la prochaine mobilisation organisée en soutien aux Espagnoles, le 1er février.
Dix-sept députés ont déposé le 16 janvier un amendement au projet de loi pour l’égalité femmes-hommes, visant à supprimer la notion de « bon père de famille » afin de la remplacer dans les codes en vigueur par l’expression « raisonnablement ». On la trouve par exemple dans un bail de location ou les contrats de téléphone.
Dans sa notion juridique, un « bon père de famille » est « prudent, diligent, attentif, soucieux des biens et/ou des intérêts qui lui sont confiés » – le droit n’a jamais précisé ce qu’est « une bonne mère de famille ».
« C’est une expression désuète qui remonte...
C’est fini, vous ne l’aimez plus. Alors, vous avez l’avez quitté. Dans le bar, il a accepté la nouvelle calmement, il a eu l’air à la fois sonné et triste. Il a pleuré.
Et puis, la fois d’après quand il est venu récupérer sa brosse à dent, il avait changé de ton. Agressif, il s’est finalement franchement énervé et a détruit la vaisselle que vous avait offerte mamie. Deux mois plus tard, vous pensiez que c’était fini et ça vous soulageait. Mais non. Il a balancé des photos de vous à poil, en « situation », sur son profil Facebook.
On appelle ça du « porno de vengeance »...
Deux vieux cintres rouillés – flickr/yosoyjulito
Avorter en cas de viol, c’est admissible, mais si c’est du « confort », Mesdames, vous n’avez qu’à être prévoyantes, ou arrêter de forniquer, dépravées que vous êtes. C’est en substance ce que dit l’avant projet de loi espagnole avancé par le gouvernement de Mariano Rajoy. 2014 commence, pour moi, dans la colère. La colère devant toutes les régressions en matière d’égalité hommes/femmes et de droits des femmes, détruisant des vies sexuelles et sociales, mettant en danger la santé des femmes.
Humanité à deux vitesses
Il y a donc des gens qui pensent que l’avortement c’est mal, et qu’on tue un bébé lorsqu’on empêche un fœtus de se développer. Certains estiment qu’on tue un être humain lorsqu’on avorte, lorsqu’on se masturbe, etc… Je peux comprendre la logique de ce raisonnement même si ne suis pas d’accord. Mais cela me choque terriblement qu’on puisse affirmer qu’on peut tuer un être humain si il est le fruit d’une violence, et qu’on a seulement le droit de le tuer parce que la mère est victime. Ceux-là considèrent donc que tout embryon de vie humaine est sacré, mais que si le fœtus est issu d’une relation sexuelle contrainte, alors il est humain de le tuer.
Cette morale implique qu’il y a des cas où un fœtus doit être « assumé » et d’autres où « on n’est pas responsable ». Et que selon les cas, on peut ou non tuer le fœtus. C’est une rhétorique impossible à accepter. En plus d’être sexiste à souhait, c’est un très bon moyen d’augmenter les infanticides. Que l’on mette une limite aux dates possibles de l’avortement, 3 mois plutôt que 6, pour éviter la formation des terminaisons nerveuses, pourquoi pas… Sous réserve bien sûr que les femmes puissent accéder facilement et rapidement à des centres de soins, ce qui semble être de moins en moins le cas. Que l’on conditionne l’avortement à la santé de la femme, c’est cohérent. Mais faire dépendre le droit à l’avortement du mode de conception du fœtus est terriblement choquant.
Je suppose que l’histoire ne dit pas comment considérer le fœtus si une femme ne prend pas la pilule, que son mari, marin ou militaire, a une permission imprévue et qu’il la prend sans protection et contre sa volonté. Après tout, ils sont en couple, ils peuvent bien garder l’enfant… Mais c’est quand même un viol, tout conjugal qu’il soit, et s’ils n’ont pas beaucoup de moyens, c’est un peu compliqué… Chacun jugera à l’aune de ses valeurs morales si le fœtus doit vivre ou non en fonction du degré de violence utilisé pour le concevoir. C’est donc ça le droit à la vie.
Personne ne trouve l’avortement confortable
Une affiche du planning familial taguée dans le métro parisien – Crédit Camille
Je suis pour le droit à l’avortement, y compris comme moyen de contraception. Personne ne me fera croire que des femmes choisiront l’avortement comme moyen de contraception si elles peuvent faire autrement. Non pas que ce soit un mauvais moyen. Un médecin me racontait qu’à son sens et toute considération morale mise à part, l’avortement est probablement moins dangereux pour la santé de la femme, en tant que moyen de contraception, que la pilule. Il disait néanmoins qu’une étude le prouvant n’aurait aucune chance d’être mise en oeuvre.
Simplement, un avortement peut être extrêmement désagréable. C’est un peu comme si vous connaissiez des gens qui vont se faire enlever des dents en bonne santé juste parce qu’ils adorent cela. Même quand le dentiste est excellent, même quand la dent est ensuite soignée et que le patient est soulagé, je ne connais personne qui me fera tout pour aller le plus souvent possible chez le dentiste.
Idem pour les femmes qui tombent enceinte sans l’avoir souhaité. Quand bien même il s’agirait d’inconscientes qui ont oublié la pilule; des femmes qui ont séduit un homme qui ne demandait rien et qui réalisent que, finalement, elles ne voient pas bien comment faire avec un enfant. Si elles ont réellement l’envie de ne pas l’avoir, elles savent qu’elles vont passer par une opération qui n’est pas forcément traumatisante mais qui est, comme l’appendicite, comme les amygdales, comme n’importe quelle opération, désagréable. Et qui n’est, en rien, confortable, même dans les meilleures conditions possibles.
Faire diversion… aux dépens de qui?
Alors quoi, l’avortement serait à bannir pour punir celles qui auraient été inconscientes? Les hommes se seront révélés tout à fait aussi inconscients que les femmes dans un tel cas. Si l’on considère qu’une femme ne doit pas payer toute sa vie d’avoir été victime de viol, quel sadisme la société prend-elle à vouloir faire payer aux femmes l’inconscience éventuelle des hommes, complices du moment de plaisir partagé? Imaginons une application plus large de cette logique de l’inconscience. Plus de chimiothérapie pour les cancéreux du poumon qui ont eu l’inconscience de fumer? Plus de chirurgie orthopédique pour les inconscients qui s’explosent les genoux au ski? Dans ces discours moralisateurs quant à la responsabilité d’être tombée enceinte, la faute morale de sexe et de luxure est la seule à devoir être punie de la sorte. Vous avez dit laïcité?
Aujourd’hui, une rerédaction de la loi Veil est au programme du parlement. Cette loi précisait que la femme devait se trouver en « situation de détresse » pour pouvoir avorter. La majorité a pour projet de supprimer cette mention de détresse, mettant ainsi la loi en cohérence avec la réalité. Il n’en fallait pas moins pour faire descendre les anti-ivg dans la rue. Il suffit d’écouter Jean-Marie Le Méné militer pour l’avortement zéro, faisant sortir Roselyne Bachelot de ses gonds, pour se rendre compte que le droit à l’avortement est tout sauf un acquis immuable.
Avortement : l’amendement qui fait polémique – Le Grand Journal du 17/01Oui, certains accusent cette loi d’être une diversion alors que la situation économique est difficile. J’espère que les tenants des “valeurs traditionnelles françaises” ne se serviront pas, à la première occasion politique venue, du retour sur le droit à l’avortement pour faire leur beurre sur le dos des femmes. Et courage à celles et ceux qui ont décidé aujourd’hui de ne pas laisser libre champ aux anti-avortement et de manifester pour défendre leurs droits.
Manifestation pro-choix ce dimanche à Paris, rassemblement place d’Italie à 14h00 : toutes les informations sur cette page.
Martina Dimitrova shot by David Benoliel, published on Zink Magazine. Many more amazing photos from this set can be found in the post In the Edge.
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